#France2030 | #Lauréats | #13novembre Jusqu’à 50% des personnes touchées par des événements traumatiques peuvent développer ce que l’on appelle un trouble du stress post- traumatique (TSPT) caractérisé par un stress chronique, des reviviscences d’images et souvenirs intrusifs, un état d’hypervigilance et des stratégies d’évitement très handicapants sur le plan physique mais également psycho-social. Comment notre cerveau parvient-il à se remettre des effets « physiologiques » d’un TSPT ? Comment vit-on dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis ? Comment, individuellement et collectivement, se reconstruit-on après un tel traumatisme ? Comment la recherche s’empare-t-elle de ces questions ? Le 11 octobre dernier, dans le cadre du festival @popetpsy, des personnes concernées, des cliniciens et des chercheurs ont échangé lors d’une table ronde en partenariat avec l’ANR pour mieux comprendre ce trouble et ses impacts au quotidien, dix ans après les attentats du 13 novembre. Avec : > Dr. Philippe Nuss, psychiatre au CHU Saint-Antoine à Paris > Arthur Dénouveaux, auteur et président de l’association des victimes du Bataclan > Jacques Dayan, pédopsychiatre (Université Rennes 1), responsable de l’axe psychopathologie de l’étude « 1000 » et de l’étude Remember du Programme 13-novembre, soutenu par l’Etat dans le cadre de France 2030 > natasha_Kikx, artiste, autrice et tatoueuse, survivante du Bataclan Retrouvez la table ronde dans son intégralité dans notre bio. [Le « Programme 13-Novembre »] En réaction aux attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, des équipes de l’Equipex Matrice, qui aborde l’articulation entre mémoire individuelle et mémoire collective, ont initié le Programme 13-Novembre mené par l’historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache. Une dizaine d’études sont conduites en parallèle à travers une approche transdisciplinaire de la mémoire, dont l’étude REMEMBER sur la résilience au stress post-traumatique de victimes de ces attentats. L’étude est portée par l’Inserm et le CNRS et soutenue au titre de France 2030 dans le cadre de l’Equipex MATRICE. @jeanvictorblanc

📢 Renforcer la confiance dans la science : inscrivez-vous à la conférence internationale organisée le 11 décembre par l’ANR et @scienceeurope.org, en partenariat avec @lexpress.fr et @france.theconversation.com 📌À Paris et en live-streaming 🌍En anglais, traduit en français 👉 anr.fr/fr/actus/det...

[Préannonce] Fin novembre, l’ANR lancera un nouvel appel à projets transnationaux de recherche et d’innovation dans le cadre du partenariat #THCS. 🎯Objectif : contribuer à garantir un accès équitable aux services de #santé et de soins ➡ anr.fr/fr/detail/ca...

Nouveaux appels à projets, conférence Trust in Science, santé mentale, SAPS, documentaire sargasses, replays Rencontres Recherche et Création, Labex CEBA #France2030 : découvrez notre newsletter d’octobre 2025 #ANR anr.fr/fileadmin/im...

🌱[Préannonce] L’ANR s’associe au lancement en décembre de l’appel à projets AGROECOLOGY3, édition 2027 "Favoriser la diversité génétique des cultures et des animaux d’élevage et renforcer les capacités des agriculteurs à s’engager dans la transition agroécologique". ➡ anr.fr/fr/detail/ca...

[Préannonce] Fin novembre, l’ANR participera au nouvel appel à projets transnational du partenariat européen pour la médecine personnalisée, EP PerMed "Médecine Personnalisée pour les maladies #cardiovasculaires, #métaboliques et #rénales" (#CARMEN2026) ➡ anr.fr/fr/detail/ca...

[Préannonce] Mi-novembre, l’ANR participera au nouvel appel à projets transnationaux du partenariat européen OHAMR - One-Health Antimicrobial Resistance (OH-TREAT 2026). ➡ anr.fr/fr/detail/ca...

[Préannonce] L’ANR s’associera au lancement, en novembre, du 2e appel à projets transnational: "Long-term Joint Europe-Africa Research and Innovation Projects on Sustainable Energy" (LEAP-SE) 2 webinaires de présentation sont prévus (24 nov. et 8 déc.) ➡ anr.fr/fr/detail/ca...

La #SantéMentale a été désignée Grande Cause nationale en 2025. Dans ce contexte, l’Agence nationale et France 2030 se mobilisent et proposent un dossier dédié à cette thématique. Retrouvez entre autres, l’interview de Catherine Heurteaux, responsable scientifique en neurosciences à l’ANR, qui revient sur les principaux défis autour des troubles psychiques, des projets soutenus par l'agence, ou encore l’entretien de Jean-Victor Blanc, médecin-psychiatre et fondateur du festival Pop & Psy, dont l'ANR et France 2030 sont partenaires 🤝 Retrouvez le dossier complet à partir du lien en bio. 🖍️Illustration : @AdrienHerda

[Préannonce] L’#ANR s’associe au lancement à venir de l’appel à projets international ERDERA - Résoudre des cas non résolus dans des maladies génétiques et non génétiques rares grâce à la validation des variants et à de nouvelles approches technologiques – 2026 ➡️ anr.fr/fr/detail/ca...

#Santémentale Quand l’enfant inquiète, par Alain Ehrenberg Le comportement de l’enfant, son développement, son éducation cristallisent de nombreuses inquiétudes sociales. Alain Ehrenberg, sociologue et directeur de recherche émérite CNRS, propose une histoire éclairante des pratiques et des représentations autour de l’enfant qui va mal. Il revient ainsi sur trois grandes périodes : l’enfant déficient dont la volonté est à corriger (éducation correctionnelle) ; l’enfant expressif et souffrant qu’il faut soigner et écouter (psychanalyse) ; l’enfant-individu handicapé mais acteur dont on renforcera le pouvoir d’agir (neurosciences). A cette occasion, retrouvez un extrait de son entretien avec Cédric Enjalbert, rédacteur en chef adjoint de Philosophie Magazine, réalisé lors de la 12e édition des Rencontres Recherche et Création, un événement organisé par l’ANR et le Festival d’Avignon. Et en intégralité sur notre chaine Youtube. Une analyse à retrouver dans son dernier ouvrage, L’Enfant qui inquiète, paru le 15 octobre 2025 aux éditions Odile Jacob.

Le festival Pariscience donne carte blanche à l’ANR ! Le 24 octobre à 17h30, venez découvrir en avant-première : Sargasses | enquête sur une algue à la dérive, un documentaire co-écrit par Fred Courant et Bertrand Groc, de l'Esprit Sorcier. Amphithéâtre de l’Institut de physique du globe de Paris 1 rue Jussieu, Paris 5e Séance gratuite sur réservation En présence de l’équipe du film, d'experts de l’ANR et de Valérie Stiger, biologiste marine au Laboratoire des sciences de l'environnement marin et professeure à l’Université de Bretagne Occidentale qui a piloté le projet de recherche Save-C soutenu par l’ANR et participé au documentaire. Plus d’infos en suivant le lien dans notre bio.

#projetAmorgos Le 9 juillet 1956, vers 6h du matin, un tremblement de terre de magnitude 7.6 frappe la région des Cyclades, au large de la Grèce. Suivi quelques minutes plus tard, d’une réplique à peine moins énergique. Ces secousses déclenchent aussitôt un tsunami dont les vagues atteindront jusqu’à 20 mètres à certains endroits. Dans le port de Katapola, un vieux pêcheur - croisé par les scientifiques lors d’une de leur campagne océanographique -, se souvient encore de la mer se retirant juste avant le déferlement de ces vagues sur les côtes de l’archipel. D’autres - la mémoire collective pouvant s’altérer avec le temps - évoquent des vagues de 30 mètres là où les archives indiquent plutôt 2 ou 3 mètres. Depuis près de 70 ans, les scientifiques s’attachent à résoudre le mystère qui entoure encore les origines de ces deux événements. Retrouvez l'entretien avec Frédérique Leclerc, coordinatrice française du projet, enseignante-chercheuse à l’Université de la Côte d’Azur et au laboratoire Géoazur, à partir du lien en bio.

🌊A l’occasion de la 3e conférence des Nations Unies sur l’Océan #UNOC3 et du One ocean science congress #OOSC qui la précède en juin, à Nice, l’ANR propose un dossier spécial sur l’océan. Aujourd'hui, focus sur les #CaniculesMarines des territoires français ultramarins ⤵️ 🌡️ Le grand public est désormais tristement accoutumé aux canicules « terrestres », notamment estivales, et leurs cortèges d’aléas – incendies, mises en danger des personnes vulnérables - mais on sait encore peu de choses sur celles qui se trament sous l’océan. Si elles concernent des variations de températures moins décelables à l’échelle humaine, les canicules marines se définissent pourtant par des périodes de hausses de température très au-dessus des normales saisonnières à la surface des mers, de manière ininterrompue sur a minima cinq jours d’affilée. Bien que certains épisodes puissent s’étendre sur plusieurs mois. Et cela est amplement suffisant pour déclencher une réaction en chaine de phénomènes physiques perturbant la vie marine. Le blanchissement massif des coraux, le déplacement ou la mortalité d’espèces côtières, ou encore la prolifération d'algues toxiques en sont quelques sinistres exemples. Le projet #MaHeWa (Marine HeatWaves) lauréat du programme prioritaire de recherche « Océan et climat » de #France2030, se concentre sur les canicules marines dans les territoires français ultramarins - Nouvelle Calédonie, Wallis et Futuna et Polynésie Française. Focus avec Sophie Cravatte, physicienne océanographe, directrice de recherche à l’IRD, qui codirige le projet depuis Nouméa avec Catherine Sabinot (anthropologue à l’IRD) et Guillaume Mitta (biologiste marin) pour l’IFREMER. Retrouvez l’entretien complet à partir du lien en bio. Illustration : © Corail en voie de blanchissement © Magali Boussion, IRD

🌊A l’occasion de la 3e conférence des Nations Unies sur l’Océan #UNOC3 et du One ocean science congress #OOSC qui la précède en juin, à Nice, l’ANR propose un dossier spécial sur l’océan. Aujourd'hui, focus sur les abysses⤵️ Territoires inexplorés il y a encore un siècle, les #GrandsFondsMarins et leurs sources hydrothermales offrent depuis peu une multitude de découvertes scientifiques majeures sur la connaissance du vivant et des limites de la vie. Alors que la question de l’exploitation de leurs ressources minérales à des fins commerciales est au cœur de l‘actualité, les premiers résultats du projet LIFEDEEPER soutenu par l’ANR dans le cadre du programme prioritaire de recherche (PPR) « Océan et climat » de #France2030, montrent la nécessité de laisser le temps à la recherche de mieux connaître les grands fonds marins et leurs écosystèmes pour mieux les protéger. Marie-Anne Cambon, chercheuse en écologie microbienne à l'IFREMER, coordinatrice du projet #LIFEDEEPER, revient avec nous sur les enjeux et les défis de cette exploration scientifique, relativement récente : « C’est en 1977, lors d’une expédition en sous-marin au niveau de la dorsale des Galápagos pour vérifier la théorie de la tectonique des plaques, que des géologues ont découvert les premières sources hydrothermales profondes. Dans un environnement particulièrement hostile, toxique, rempli de fumée, ils ont observé avec stupéfaction l’existence de toute une communauté d’organismes vivants. Même si l’on connait encore très peu la biologie des abysses, la diversité que l’on découvre dans les grands fonds représente de nouvelles ressources biologiques et génétiques majeures, intimement liées aux liens entre microorganismes et animaux qui rendent la vie possible. » Retrouvez l’entretien complet dans notre dossier Océan à partir du lien en bio. Illustration: Rimicaris Exoculata, IFREMER Nautile BECOSE3 @ifremer_officiel

Thermostat du climat global, l’océan absorbe près de 30 % des émissions de CO2 liées aux activités humaines. Sans frontière, il abrite plus de la moitié des espèces vivantes sur Terre. Milieu extrême, ses profondeurs révèlent des écosystèmes remarquables mais fragiles. L’océan est aussi de plus en plus soumis aux pressions anthropiques, parmi lesquelles le réchauffement climatique avec son cortège de conséquences : intensification de l’acidification des eaux, montée du niveau de la mer, érosion côtière, augmentation de la fréquence des événements extrêmes, de désoxygénation et de modification de la vie des écosystèmes. La menace des pollutions chimiques, plastiques, organiques perturbe profondément la santé et le fonctionnement des écosystèmes marins. L’exploitation des ressources minérales et vivantes contribue également à la dégradation et la destruction des habitats marins. Immense laboratoire physique, géologique, chimique et biologique, l’océan reste pour autant un grand inconnu. Les scientifiques sont sur tous les fronts - et dans tous les fonds - océaniques pour tenter de repousser toujours plus loin les frontières de la connaissance sur nos océans. Retrouvez notre dossier en suivant le lien sur notre profil. Illustration : Valentine Laffitte

#SemaineDuCerveau #France2030 #résilience #TroubleDuStressPostTraumatique 🧠 Du 10 au 16 mars 2025 avait lieu la 27ème édition de la #SemaineDuCerveau organisée dans toute la France. A cette occasion, l’ANR met en lumière les études REMEMBER et GABA du programme « 13 novembre », sur la résilience au stress post-traumatique (TPST) de victimes des attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. 🔎 Les personnes touchées par un TSPT sont notamment sujettes à des intrusions intempestives de souvenirs liés à l'événement traumatique. Tandis que les personnes non touchées ou guéries ne sont pas ou plus accablées par ceux-ci. Les études REMEMBER et GABA, dirigées par Pierre Gagnepain, chercheur en neurosciences au centre d’imagerie Cyceron à Caen ( @universitecaen), s’attachent à étudier les processus et facteurs neuropsychologiques de #résilience face au TSPT. ⏳Elles vont suivre, sur 12 années, 192 personnes exposées ou non aux attentats à travers des examens de neuroimagerie pour comparer leurs mécanismes de contrôle de la mémoire. 📝 Les résultats de REMEMBER démontrent le rôle de la plasticité cérébrale dans la résilience au TSPT et ont récemment été mis en valeur dans la prestigieuse revue Science advances. L'équipe poursuit ses travaux avec l'étude GABA qui étudie le rôle des récepteurs GABA Alpha 5 en lien avec le neurotransmetteur GABA, principal inhibiteur de l’activité cérébrale, dans la capacité à oublier. 🗞️ Retrouvez le lien vers l’article complet et l’entretien avec Pierre Gagnepain sur le site de l’ANR et dans notre bio.