CE21 - Alimentation et systèmes alimentaires

Améliorer la sécurité sanitaire en utilisant des indicateurs biologiques et environnementaux pour prédire les risques de contamination des surfaces industrielles par Listeria monocytogenes – SUBLIM

Améliorer la sécurité alimentaire en utilisant des indicateurs biologiques et environnementaux pour prédire le risque de contamination des surfaces de transformation des aliments par Listeria

Le projet SUBLIM répond à l’exigence d’une alimentation saine et durable. L‘expression de gènes de résistance aux antimicrobiens et métaux lourds, associée à d'autres facteurs biologiques et environnementaux contribuent à l'adaptation de Listeria monocytogenes, pathogène alimentaire, lui conférant ainsi des avantages sélectifs pour son implantation et sa survie sur les surfaces industrielles.

Objectifs

L'objectif du projet SUBLIM est de définir des indicateurs biologiques et environnementaux qui pourraient être ciblés pour qualifier les environnements (surfaces agroalimentaires) vis-à-vis du risque d’implantation de L. monocytogenes. Ces indicateurs pourraient se référer à des consortiums spécifiques du microbiote environnemental, à des conditions physico-chimiques particulières (présence de résidus de biocides sur les surfaces, niveau de température ou degré d’hygrométrie,...), et/ou à des déterminants génétiques. Des approches métagénomiques permettront de décrire les communautés microbiennes qui composent le microbiote de surface et de mettre en évidence les gènes impliqués dans la résistance aux antimicrobiens et/ou aux métaux lourds (résistome/mobilome), dans les phénomènes de « quorum sensing », ou encore dans la formation de biofilms. L’échange de ces marqueurs génétiques au sein du microbiote sera étudié afin de confirmer leur bénéfice dans le maintien des populations de L. monocytogenes sur les surfaces.

De nombreuses études se sont concentrées uniquement sur les mécanismes moléculaires intrinsèques de ce pathogène pour expliquer l'établissement et la survie à long terme de certains complexes clonaux de L. monocytogenes, mais ce phénomène doit être considéré comme le résultat d'une combinaison complexe de plusieurs facteurs, y compris des facteurs extrinsèques, étudiés dans le projet SUBLIM, plutôt que d'un seul trait génétique ou individuel.

Des protocoles et méthodes de détection/quantification de ces indicateurs seront développés dans ce projet.

La dissémination des résultats du projet SUBLIM permettra la mise en place de mesures de maîtrise adaptées et efficientes visant à prévenir toute contamination de l’environnement par L. monocytogenes.

Les productions scientifiques pourront être diffusés à un large public (communauté scientifique, étudiants, professionnels du secteur agro-alimentaire, autorités compétentes) sous différents formats et différents supports (site internet, articles dans des journaux, publications scientifiques, formation, conférences…). La valorisation des résultats de la recherche au service de la société et du monde économique est un axe fort dans ce projet car il permettra de transférer efficacement le savoir-faire, les protocoles et techniques développés dans ce projet aux différentes parties prenantes jusqu’aux consommateurs.

LLe projet SUBLIM répond à l’exigence d’une alimentation saine et durable. L‘expression de gènes de résistance aux antimicrobiens et métaux lourds, associée à d'autres facteurs biologiques et environnementaux contribuent à l'adaptation de Listeria monocytogenes, pathogène alimentaire, lui conférant ainsi des avantages sélectifs pour son implantation et sa survie sur les surfaces industrielles. L'objectif du projet SUBLIM est de définir des indicateurs biologiques et environnementaux qui pourraient être ciblés pour qualifier les environnements (surfaces agroalimentaires) vis-à-vis du risque d’implantation de L. monocytogenes. Ces indicateurs pourraient se référer à des consortiums spécifiques du microbiote environnemental, à des conditions physico-chimiques particulières (présence de résidus de biocides sur les surfaces, niveau de température ou degré d’hygrométrie,...), et/ou à des déterminants génétiques. Des approches métagénomiques permettront de décrire les communautés microbiennes qui composent le microbiote de surface et de mettre en évidence les gènes impliqués dans la résistance aux antimicrobiens et/ou aux métaux lourds (résistome/mobilome), dans les phénomènes de « quorum sensing », ou encore dans la formation de biofilms. L’échange de ces marqueurs génétiques au sein du microbiote sera étudié afin de confirmer leur bénéfice dans le maintien des populations de L. monocytogenes sur les surfaces. De nombreuses études se sont concentrées uniquement sur les mécanismes moléculaires intrinsèques de ce pathogène pour expliquer l'établissement et la survie à long terme de certains complexes clonaux de L. monocytogenes, mais ce phénomène doit être considéré comme le résultat d'une combinaison complexe de plusieurs facteurs, y compris des facteurs extrinsèques, étudiés dans le projet SUBLIM, plutôt que d'un seul trait génétique ou individuel. Enfin, des protocoles et méthodes de détection/quantification de ces indicateurs qui seront développés dans ce projet pourront être diffusés à un large public (communauté scientifique, étudiants, professionnels du secteur agro-alimentaire, autorités compétentes) sous différents formats et différents supports (site internet, articles dans des journaux, publications scientifiques, formation, conférences…). La valorisation des résultats de la recherche au service de la société et du monde économique est un axe fort dans ce projet car il permettra de transférer efficacement le savoir-faire, les protocoles et techniques développés dans ce projet aux différentes parties prenantes jusqu’aux consommateurs. Cette dissémination des résultats du projet SUBLIM permettra la mise en place de mesures de maîtrise adaptées et efficientes visant à prévenir toute contamination de l’environnement par L. monocytogenes.

Coordination du projet

Thomas BRAUGE (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

Université Rennes 1
MEDIS Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement
ACTALIA
IFIP-INSTITUT DU PORC
Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail
LSAl Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail

Aide de l'ANR 681 338 euros
Début et durée du projet scientifique : - 48 Mois

Liens utiles

Explorez notre base de projets financés

 

 

L’ANR met à disposition ses jeux de données sur les projets, cliquez ici pour en savoir plus.

Inscrivez-vous à notre newsletter
pour recevoir nos actualités
S'inscrire à notre newsletter