Étude fonctionnelle des variants de l’histone H2A dans l’épigenome de la lignée germinale mammifère – SHAMAN
L’information génétique est compactée en fibre de chromatine dont l’unité de base se compose de protéines histones. Les cellules reproductrices ont la particularité d’utiliser des variants d’histones uniques à chaque espèce et dont les fonctions restent encore mal comprises. Nos travaux ont montré qu’un de ces variants joue un rôle nouveau dans le contrôle de la viabilité et de la croissance de l’embryon par les parents. Ce projet ANR permettra à l’équipe indépendante que je viens de fonder de caractériser ces nouvelles fonctions. En utilisant des modèles murins que j’ai établis, nous étudierons les conséquences de la perte de ces histones sur la structure de la chromatine des cellule reproductrices. Ensuite, nous explorerons comment ces cellules mutantes influencent le développement de l’embryon après la fécondation. Enfin, par des analyses phylogénétiques combinées à des approches expérimentales en culture cellulaire, nous identifierons les partenaires moléculaires interagissant spécifiquement avec ces variants et ayant contribué à l’évolution de leurs fonctions. Dans son ensemble, ce projet identifiera de nouveaux mécanismes épigénétiques mis en jeu au cours de la reproduction et soumis à de fortes contraintes évolutives dans l’ensemble des mammifères, y compris chez l’homme.
Coordination du projet
Antoine Molaro (Université Clermont Auvergne)
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Partenaire
iGReD Université Clermont Auvergne
Aide de l'ANR 347 362 euros
Début et durée du projet scientifique :
novembre 2022
- 48 Mois