Programmation Moléculaire pour la détection ultra sensible de proteines impliqués dans les maladies Neurodégénératives – MolPro2Biosens

Avec l’allongement de l’espérance de vie, la prévalence des maladies dégénératives telles que la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer vont toucher un nombre croissant de personnes. Ceci pourrait avoir des conséquences néfastes sur nos systèmes de santé. Ces maladies sont par ailleurs difficiles à diagnostiquer de part la difficulté à accéder directement à l’état des cellules nerveuses dans le cerveau. Il a récemment été montré que les cellules nerveuse du système gastro intestinal n’étaient pas seulement également affectées par ces maladies mais pourraient bien jouer un rôle important dans celles-ci. Le corolaire intéressant est que ce système nerveux plus accessible pourrait permettre de procéder à un suivi plus routinier utilisant des échantillons de selles ou des biopsies de mucus. Pour que cette approche soit féconde cependant, il nous faut développer des approches de diagnostique moléculaire extrêmement sensibles et robustes pour un pluralité de biomarqueurs.

Nous nous proposons donc d’explorer cette hypothèse par une contribution dans le champs du diagnostique moléculaire qui pourrait avoir un impact général sur la médecine. Pour la détection des acides nucléiques (ADN, ARN) les approches dominantes sont basé sur l amplification des cibles par PCR et la détection par fluorescence. La détection à l’état de l art de protéines s’appuie quant elle sur la technique ELISA. Fréquemment cependant, un diagnostique nécessite la mesure simultanée de plusieurs biomarqueurs présent en très faibles concentrations afin d’être robuste. Notre objectif consiste donc à développer une nouvelle approche de détection ultra sensible pour des application Point of Care. Celle-ci s’appuiera sur une combinaison de programmation moléculaire(PM) et d’une lecture électrique. La PM a montré sa capacité à effectuer des étapes complexes de traitement du signal chimique de façon isotherme en solution. Nous utiliserons donc la PM pour convertir un signal biomoléculaire, l’amplifier avec un gain variable à seuil et comparer différent signaux d’entrées. Le signal de sortie de cet amplificateur moléculaire sera un brin d’ADN qui sera détecté par des capteurs à effet de champ à base de nanofil