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Sécurité pour les communications sans-fil à la couche physique – WiSePhy

Résumé de soumission

Le projet WiSePhy s’intéresse aux méthodes de sécurisation des communications sans-fil au niveau de la couche
physique. La « sécurité couche physique » est un concept de sécurisation des communications dont les bases théoriques s’appuient sur la théorie de l’information. En s’appuyant sur des modélisations théoriques, des constructions de codes correcteurs, et des mises en œuvre expérimentales, l’objectif est de prouver que les dispositifs de sécurité existant dans les réseaux sans-fil actuels peuvent être renforcés par un codage approprié au niveau de la couche physique. Dans la plupart des systèmes sans-fil, la sécurité des transmissions est assurée par des techniques mises en œuvre dans les couches supérieures des protocoles de communication, en supposant une couche physique parfaite (sans erreurs)s. En revanche, de nombreux résultats issus de la théorie de l’information suggèrent qu’un codage correcteur d’erreur approprié au niveau de la couche physique peut tirer avantage des aléas présents dans les canaux de communication (évanouissement des canaux, bruit thermique ambiant, interférences) pour sécuriser l’information vis-à-vis d’un espion. Ce type de technique, désormais appelé « sécurité couche physique », a donné lieu à de nombreux travaux au sein de la communauté de théorie de l’information. Néanmoins, bien que les limites fondamentales de la sécurité couche physique soient désormais relativement bien comprises, il existe n’existe pas de codes réalisant en pratique les promesses de la théorie de l’information, sauf dans quelques cas bien particuliers.

L’objectif de WiSePhy est de combler le gouffre qui existe aujourd’hui entre les résultats théoriques et les solutions pratiques en s’attaquant à plusieurs aspects du problème. L’originalité de l’approche tient à ce qu’elle englobe des aspects théoriques, tels que l’analyse des limites fondamentales à l’aide de la théorie de l’information, ainsi que des aspects plus pratiques, comme la construction, la mise en œuvre, et la cryptanalyse de codes. Le projet se démarque plus particulièrement des approches usuelles de la sécurité couche physique en considérant la mise en œuvre expérimentale des codes et leur cryptanalyse.

Coordination du projet

Matthieu BLOCH (GEORGIA TECH LORRAINE - CNRS ) – mbloch@georgiatech-metz.fr

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

SUPELEC
GTL - CNRS GEORGIA TECH LORRAINE - CNRS
TPT Télécom ParisTech

Aide de l'ANR 279 327 euros
Début et durée du projet scientifique : décembre 2013 - 42 Mois

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