Blanc SVSE 3 - Sciences de la vie, de la santé et des écosystèmes : Microbiologie, immunologie, infectiosité

Glycosylation des protéines chez une bactérie pathogène à Gram-positif – Glyco-path

Résumé de soumission

Streptococcus agalactiae (aussi connu comme streptocoque du groupe B, SGB), cocci à Gram-positif à bas GC%, est la principale cause d’infections (pneumonies, septicémies et méningites) chez le nouveau-né et un pathogène émergent chez l’adulte. Cette bactérie commensale du tube digestif colonise 20-40% des femmes. La transmission de la mère au nouveau-né est aérodigestive et s’effectue le plus souvent au moment du passage de la filière génitale, par inhalation et/ou ingestion des sécrétions vaginales contaminées. S. agalactiae dispose d’un vaste répertoire de facteurs de virulence directement impliqués dans son pouvoir pathogène. Ces facteurs interviennent à différentes étapes du processus infectieux et contribuent à l’adhésion, à la colonisation et à l’invasion de différents types cellulaires, à l’échappement au système immunitaire et à la modulation de la réponse inflammatoire de l’hôte. Les protéines de surface exprimées par la bactérie jouent un rôle particulièrement important au cours de ces différentes étapes, et en particulier dans l’adhésion.
La découverte de la glycosylation des protéines dans certaines bactéries pathogènes à Gram-négatif, en particulier celles qui interagissent avec les muqueuses, a changé notre façon de concevoir les interactions hôtes/pathogènes. Comme chez les eucaryotes, deux systèmes de glycosylation, N- et O-glycosylation, ont été caractérisés dans les bactéries à Gram-négatif. La glycosylation des protéines est associée à leur sécrétion à travers la membrane cytoplasmique. Il s’agit donc le plus souvent de protéines de surface..
Chez les bactéries à Gram positif, la glycosylation des protéines est moins bien connue à l’exception d’une protéine riche en résidus serine (famille des protéines Srr) identifiée chez de nombreux streptocoques et staphylocoques. Nous avons récemment caractérisé la glycoprotéine Srr1 de S. agalactiae souche NEM316 et avons montré son rôle déterminant dans l’adhésion aux cellules épithéliales et pour la virulence chez la souris.
De nouvelles données expérimentales et des analyses post-génomiques indiquent que le répertoire des protéines glycosylées pourrait être beaucoup plus large que celui actuellement connu.

Notre projet a pour objectif i) d’identifier et de caractériser les glycoprotéines de surface synthétisées par S. agalactiae ainsi que les voies enzymatiques et régulatrices impliquées dans leur production en combinant des approches biochimiques et génétiques et ii) d’explorer le rôle des glycoprotéines durant le processus infectieux.

Coordination du projet

Shaynoor Dramsi (INSTITUT PASTEUR) – shaynoor.dramsi@pasteur.fr

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

CEA COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE ET AUX ENERGIES ALTERNATIVES ET AUX ENERGIES ALTERNATIVES - DIRECTION DU CENTRE DE FONTENAY-AUX-ROSES
INRA-MICALIS INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE - CENTRE DE RECHERCHE DE JOUY-EN-JOSAS
Institut Pasteur INSTITUT PASTEUR

Aide de l'ANR 400 000 euros
Début et durée du projet scientifique : - 36 Mois

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