RIAM - Programme Audiovisuel et Multimédia

– SMCP

Résumé de soumission

De nombreuses études montrent que d’,ici quelques années, une grande majorité des mobiles auront une fente pour insérer une carte mémoire de type 'flash memory' pouvant être conforme à l’,un des deux standards SD-card ou MMC card. C’,est d’,ailleurs déjà le cas pour les smart-phones. Parallèlement, de plus en plus d’,appareils utilisent des cartes de ce type comme moyen amovible de stockage : walkman audio ou vidéos, PC, auto-radio, sans parler des appareils photos numériques, mais qui ne sont pas typiquement destinés à gérer des contenus protégés. Ces cartes font aujourd'hui l'objet d'une évolution majeure consistant à les équiper d'un composant de type 'smart card'. Ces cartes d'un genre nouveau, appelées par la suite SMC (Secure Memory Card) présentent, de par leur capacité mémoire et leurs fonctions de sécurité assurées par un crypto-processeur, un choix intéressant pour : - Porter des contenus multimédia volumineux - Assurer la continuité de la sécurisation des contenus - Devenir un média de stockage et de transport entre deux équipements de lecture ou d’,écriture Le format SD, conforme aux principes de SDMI (Secure Digital Music Initiative), protège les fournisseurs de contenus grâce à des mécanismes de sécurité de haut niveau associés à leurs fichiers. Le standard « SD memory card » comprend la “, Physical Layer Specification Version 1.01”,, le “,File System Specification Version 1.01”,, et le “,Security Specification Version 1.01”,. Cette dernière partie n’,est autre que CPRM . La Secure Multi-Média Card (SMMC) fait l'objet de travaux et de spécifications au sein de la MMC Association. Une première spécification vient d'être éditée récemment. L'objectif visé est de disposer d'une carte intégrant un composant de type 'smart card' ayant la capacité d'héberger des applications sécuritaires, la protection de contenus ayant l'une de ces applications potentielles. Par ailleurs, les mobiles sont un vecteur de distribution des contenus. Cette facilité sera d'autant plus accessible en 3G et par la suite en 4G. Les opérateurs et les industriels des mobiles ont ainsi défini leur propre DRM (Digital Rights Management), appelée OMA-V2. Le standard OMA-V2 est spécifiquement destiné au monde du mobile. A ce jour, peu d'équipements de l'environnement multi-média savent la traiter. Les industriels de la carte SIM (Subscriber Identification Module), incités par les MNO (Mobile Network Operators), planifient le développement de cartes ayant de grandes capacités mémoire. Ces cartes permettraient, dans un contexte mobile, aux MNO d’,offrir à des services providers la distribution et l'hébergement sécurisés de leurs contenus et/ou données. Parallèlement, cette SIM évoluée fournirait un support pour réaliser des transactions notamment de paiement. Rappelons enfin que le projet de loi DADVSI stipule, en substance, que les mesures de protection de contenus ne doivent pas se faire au détriment de la portabilité de ces contenus sur différents types de terminaux appartenant à l’,utilisateur. Un autre aspect fondamental dans les contenus est la révocation des terminaux, qui suppose bien sûr l’,identification préalable des terminaux fraudeurs, c’,est à dire des terminaux dont le système de protection a été déjoué, et qui ont permis d’,obtenir des contenus protégés en clair, qui par la suite ont été distribués de façon illégale, par exemple à travers des réseaux de P2P. La technique à utiliser est bien connue : le « fingerprint » est une marque dépendant du contenu et du terminal qui a « fui ». CPRM inclut des mécanismes de révocation, mais non de fingerprint (d’,après les informations dont nous disposons). Par contre, dans un autre domaine très actuel, qui est celui des contenus HD (haute définition), AACS couvre pleinement cet aspect pour les médias optiques. Par ailleurs OMA V2 n’,inclut aucun procédé concernant cet aspect. Mais il est vrai que la révocation dans le monde des mobiles, du fait de leur connectivité élevée, peut être réalisé plus si

Coordination du projet

Hervé JEAN (PME (petite et moyenne entreprise))

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

Aide de l'ANR 434 175 euros
Début et durée du projet scientifique : - 24 Mois

Liens utiles

Explorez notre base de projets financés

 

 

L’ANR met à disposition ses jeux de données sur les projets, cliquez ici pour en savoir plus.

Inscrivez-vous à notre newsletter
pour recevoir nos actualités
S'inscrire à notre newsletter