L’apnée : un modèle pertinent pour tester l’adaptabilité de l’hippocampe à l’hypoxie ? – HippoXia
Alors que l'hypoxie accidentelle a des effets néfastes sur le cerveau, les records d’apnéistes montrent une étonnante adaptation cérébrale à un faible apport en oxygène. C’est un modèle naturel d’impact de l’hypoxie cérébrale chez des individus sains. La formation hippocampique (FH), cruciale pour la mémoire épisodique, est particulièrement sensible à l'hypoxie. Le lactate astrocytaire produit en hypoxie pourrait participer à la néoneurogenèse et constituer un mécanisme adaptatif de la FH chez les apnéistes. Notre but est de comparer chez l’Homme les modifications métaboliques, anatomo-fonctionnelles et les scores mnésiques liés aux degrés d’hypoxie (effet de l’entrainement) et de caractériser avec une approche multimodale (neuroimagerie anatomique/spectroscopie/fonctionnelle, marqueurs sanguins cérébraux) les marqueurs neurobiologiques de cette plasticité. Déterminer le lien entre mécanismes d’adaptabilité et degré d’hypoxie contribuerait aux stratégies thérapeutiques lors d’affections neurologiques sensibles à l’hypoxie (e.g, hypoxie du nourrisson).
Coordination du projet
Marion Noulhiane (Institut des sciences du vivant FRÉDÉRIC-JOLIOT)
L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.
Partenaire
JOLIOT Institut des sciences du vivant FRÉDÉRIC-JOLIOT
CETAPS CENTRE D'ETUDES DES TRANSFORMATIONS DES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES
Aide de l'ANR 364 649 euros
Début et durée du projet scientifique :
mars 2022
- 36 Mois