LabCom V1 - Laboratoires communs organismes de recherche publics – PME/ETI

Physique des Particules pour la Radioprotection – P2R

Résumé de soumission

Le Laboratoire Commun P2R (Physique des Particules pour la Radioprotection) proposé est centré sur le développement de détecteurs innovants pour la radioprotection afin de répondre à des besoins de santé publique, de contrôle et de sécurité.

Le laboratoire porteur est le Centre d’Etudes Nucléaires de Bordeaux-Gradignan (CENBG, Université de Bordeaux/CNRS) qui fait partie de l’Institut National de Physique des Particules et de Physique Nucléaire (IN2P3). La particularité de l’IN2P3 est de travailler en réseau. Cela résulte de la nature des recherches conduites et de la conception de « grands instruments » (accélérateurs de particules, etc.). Ces expériences naissent au sein de coopérations internationales dans lesquelles les unités de l’IN2P3 travaillent ensemble comme un seul et grand laboratoire. Des méthodes de travail, des outils communs et une gestion adaptée ont ainsi été développés. Naturellement les sujets de recherche que le CENBG veut développer au sein du LabCom P2R ont été renforcés dans le réseau de l’IN2P3. Le Laboratoire Souterrain de Modane (LSM, Université de Grenoble-Alpes/CNRS/IN2P3) et le Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM, Aix-Marseille Université/CNRS/IN2P3) seront donc également associés.

L’entreprise partenaire est la société Carmelec (siège à Perpignan), spécialisée dans la conception et la fabrication d’appareils de mesure dans les domaines de la radioprotection et du Contrôle Non Destructif (CND).
Ce projet de LabCom a été labélisé par le pôle de compétitivité de l’industrie nucléaire Nuclear Valley auquel Carmelec adhère.

Les technologies de détection des émissions radioactives progressent et répondent à des normes de plus en plus contraignantes afin de limiter les risques encourus par les personnels potentiellement exposés. En particulier, dans le cadre du démantèlement ou de la modernisation des centrales nucléaires, la demande en radioprotection est soutenue et augmentera dans les années à venir. Par ailleurs, de nouveaux besoins sociétaux font aussi leur apparition en terme de sécurité et de protection des populations.

Le programme scientifique et technique de ce Laboratoire Commun est axé sur la détection des rayonnements ionisants et l’industrialisation de techniques innovantes issues de la recherche fondamentale en physique des particules.
La logique de fonctionnement de ce Laboratoire Commun s’articule autour des étapes suivantes :
- Carmelec identifie en amont les besoins et les marchés potentiels ;
- Les équipes de recherche déterminent les techniques et méthodes de mesures les plus adaptées ;
- Le développement de détecteurs innovants s’effectue en collaboration ;
- Lorsqu’un niveau de maturité suffisant est atteint, la technologie est transférée à l’entreprise qui se charge de l’industrialisation, de la production et de la commercialisation.
Cette stratégie permet d’intégrer le plus amont possible les contraintes d’industrialisation, d’utilisation et de coûts pour s’assurer au mieux de l’adéquation entre les projets développés et le besoin du marché.

Les axes de recherche déjà identifiés pour les prochaines années sont :
- La mesure de contamination surfacique en radiation bêta dans des environnements de radiation gamma important et fluctuant pour les personnels travaillant en centrales nucléaires ;
- La mesure des neutrons rapides notamment des colis nucléaires en présence d’un flux important de radiations gamma ;
- Le développement d’un détecteur gazeux innovant pour la détection du radon (gaz radioactif naturel) dans le cadre de la santé publique ;
- Le développement de capteurs en réseau pour des actions de sécurité publique et privé en matière de détection de bombes radiologiques. Dans ce cadre il est prévu la réappropriation par la société Carmelec, de la technique de fabrication sur le sol français des compteurs Geiger.

Le LabCom permettra d’amplifier les premières expérimentations en cours dont les résultats préliminaires se sont montrés positifs.

Coordination du projet

Cédric Cerna (CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

CNRS AQUITAINE CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Aide de l'ANR 300 000 euros
Début et durée du projet scientifique : juin 2017 - 36 Mois

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