Santé et insécurité routière : influence de la consommation de médicaments – CESIR-A

Le projet CESIR-A consiste à apparier les données de remboursement des caisses d'assurance maladie avec les données sur les accidents corporels recueillies par les forces de l'ordre (Bulletins d'Analyse des Accidents de la Circulation ou BAAC, Procès Verbaux)
Tout accident corporel de la circulation routière doit normalement faire l'objet d'un BAAC et d'un Procès Verbal, remplis par le service de police ou de gendarmerie compétent. Les BAAC sont centralisés par l'Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR). Les procès verbaux sont archivés par un organisme dépendant de la fédération française des assurances (TransPV). Enfin, l'ensemble des remboursements de dépenses de médicaments, d'actes biologiques et médicaux et de consultations fait l'objet de bases de données qui sont aujourd'hui centralisées dans le cadre d'un nouveau système d'information inter-régimes appelé SNIIR-AM pour Système National d'Information Inter-Régimes de l'Assurance Maladie (SNIIR-AM). En chaînant les informations disponibles dans les BAAC, les PV et le SNIIRAM, il est possible de lier les consommations de soins au risque d'accidents.
Le projet aura les moyens d'identifier celles qui présentent un risque significatif sur le risque d'accident.A l'issue de ce projet, un véritable observatoire national sera opérationnel qui permettra de surveiller en temps réel l'impact de nouvelles molécules. Enfin, ce projet répond à un cahier des charges établi par l'AFSSAPS dont l'objectif est d'alimenter sa réflexion sur la mise en place du pictogramme gradué apposé sur les conditionnements des médicaments et ensuite d'en évaluer l'impact.