Appel à projets transnational sur les maladies cardiovasculaires dans le cadre de l’ERA-NET ERA-CVD

L'ANR s’est associée à l'ERA-NET ERA-CVD afin de lancer un appel à projets transnational conjoint pour le financement de projets de recherche innovants sur les maladies cardiovasculaires portés par des jeunes chercheuses ou des jeunes chercheurs.

Dix-sept pays participent à cet appel à projets: l’Autriche, l'Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Estonie, la France, l’Espagne, l’Italie, la Lettonie, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, Taiwan et la Turquie.

L'objectif de l'appel à projets est de permettre aux chercheurs en début de carrière travaillant dans différents pays de collaborer autour de projets de recherche interdisciplinaires fondés sur la complémentarité et le partage d'expertise dans le domaine des maladies cardiovasculaires, avec une approche translationnelle.

Les projets de recherche multidisciplinaires et les projets comportant une approche translationnelle seront encouragés par les partenaires d’ERA-CVD. La valeur ajoutée de la collaboration transnationale devra être clairement démontrée via, notamment, le partage de ressources (modèles, bases de données, etc.), l’harmonisation des données, l’échange de savoir-faire et/ou de technologies innovantes, etc. L’engagement d’établissements de soins, d’associations de patients et d’entreprises privées de type start-up ou PME dans l’optique d’améliorer le transfert des résultats de la recherche préclinique vers l’application en clinique est vivement encouragé.

En outre, chaque proposition devrait envisager, le cas échéant, les aspects transversaux suivants:

• Approche interdisciplinaire, ex. intégrant la biomédecine, la physique, la chimie, les mathématiques, la biologie des systèmes et la médecine clinique pour le développement d’applications;
• Recherche sur les différences de genre/sexes afin d’apporter des données mécanistiques sur le développement d’une maladie, sur sa progression et afin d'identifier les divergences dans les réponses au traitement;
• Approche/perspective de recherche translationnelle.

Les approches suivantes sont exclues du champ d'application de l'appel:

• Essais cliniques interventionnels ;
• Mise en place de nouvelles cohortes, de registres et / ou de biobanques ;
• Aspects neurologiques (AVC), rhumatismes ;
• Recherche qui conduit principalement à la gestion des risques cardiovasculaires. La gestion des risques est comprise comme une stratégie d'amélioration de la santé à long terme et/ou de la prévention de la maladie coronarienne;
• Projets incluant essentiellement un criblage/screening systématique (gènes, protéines, ARN non codant etc.)

Chaque consortium doit impliquer un minimum de trois (3) partenaires éligibles et un maximum de cinq (5) partenaires éligibles. En outre, les partenaires éligibles doivent provenir d'au moins trois (3) pays différents participant à l'appel. Un consortium ne pourra pas inclure plus d'un partenaire du même pays ou de la même région participant à l'appel, à l’exception de l’Espagne.

Les consortia comprenant des partenaires de pays sous-représentés à ce jour dans ce mode de financement (Estonie, Lettonie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Turquie) peuvent augmenter le nombre maximum de partenaires à six (6). Un partenaire supplémentaire qui assure son propre financement peut se joindre aux consortia. En tenant compte de l'ensemble des règles mentionnées ci-dessus, un consortium peut avoir un maximum de sept (7) partenaires.

Tous les partenaires de projet doivent être des chercheurs/chercheuses en début de carrière, c’est-à-dire ayant soutenu leur thèse depuis une durée d’au maximum 10 ans (et au minimum 3 ans) avant la date limite de soumission des pré-propositions à cet appel à projets. Une extension de cette durée pourra être accordée en cas d’interruption de carrière justifiée (cumulables avec un plafond de 14 années après la soutenance de thèse). Les candidats doivent disposer des infrastructures nécessaires au projet, avoir publié des travaux de qualité dans des journaux internationaux ou bien contribué de façon significative à l’avancée d’un champ disciplinaire. Ils doivent prouver leur degré d’indépendance, par exemple en dirigeant une équipe ou un projet de recherche.

De plus, l’ANR ne financera que les jeunes chercheurs occupant un poste permanent dans un organisme public ou assimilé, ou un poste permanent dans une entreprise privée à condition que celle-ci ne soit pas coordinatrice du projet.

Le financement sera accordé pour une durée maximale de trois ans. L’aide maximum accordée pour un partenaire français sera de 250 000 €. Dans le cas où l’équipe française est coordinatrice du projet l’aide maximum accordée pour un coordinateur français sera de 300 000 €. L'ANR financera uniquement les partenaires français dans les projets sélectionnés.

Le règlement relatif aux modalités d'attribution des aides de l’ANR, applicable à cet AAP, est disponible à cette adresse: http://www.anr.fr/RF