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Vers le développement de capteurs quantiques intégrés ultrasensibles : le projet ANR QDOT
Les systèmes microélectromécaniques (MEMS) présents dans divers objets du quotidien (smartphones, automobiles, etc.) comme accéléromètre, magnétomètre, capteur de pression ou de gaz permettent, grâce à leur masse réduite, une très faible consommation énergétique alliée à une grande sensibilité de détection. En vue de concevoir une nouvelle génération de transducteurs intégrés, leurs dimensions ont encore été réduites, cependant les systèmes nanoélectromécaniques (NEMS) sont très difficiles à détecter et sensibles aux perturbations externes. Pour pallier à ces verrous, le projet ANR QDOT travaille au développement d’un nouveau type de capteur quantique intégré. Entretien croisé avec Jean-Philippe Poizat, chercheur à l’Institut Néel (CNRS) et coordinateur du projet, et Pierre Verlot, Enseignant chercheur à l’Université Paris Saclay et membre du projet.
Vers la constitution d’un fonds des archives d’Ibuka pour l’étude du génocide des Tutsi au Rwanda. Le projet ANR FALI
La difficulté d’accès aux corpus documentaires est un obstacle notable à la production de connaissances sur les génocides du XXe siècle. Les sources peuvent être dispersées à l’échelle d’un pays comme le Rwanda ou d’un archipel transnational dans le cas de la diaspora arménienne, et exposées aux aléas climatiques. Afin de constituer un véritable fonds classé, inventorié et numérisé des archives des rescapés du génocide des Tutsi du Rwanda en 1994, une convention a été signée le 13 septembre 2021 entre l’EHESS, le Mémorial de la Shoah et Ibuka (« Souviens-toi », association de soutien aux survivants du génocide des Tutsi). Cette entreprise de préservation du patrimoine archivistique s’appuie sur l’engagement du projet ANR FALI qui propose une étude comparée des génocides des Arméniens et des Tutsi. Le point avec Hélène Dumas (EHESS/CNRS-Cespra) et Anouche Kunth (EHESS/CNRS-IRIS), co-coordinatrices du projet FALI.
Vers la bio-impression de peau sur mesure pour les grands brûlés : le projet BLOC-PRINT
Le manque de peau saine constitue un véritable défi dans le traitement des brûlures profondes. Pour permettre la reconstruction sur mesure et rapide de tissus cutanés chez les victimes civiles et militaires, le projet BLOC-PRINT a développé une bio-encre de grade médical contenant des cellules cutanées du patient et une méthode de bio-impression de peau directement sur la plaie, évaluées in vivo. Entretien croisé avec Christophe Marquette chercheur à l’ICBMS et Amélie Thépot CEO de LabSkin Creations, coordinateurs respectifs des projets BLOC-PRINT et BLOC-PRINT II, financés via les programmes ASTRID et ASTRID Maturation de l’Agence nationale de la recherche (ANR) et de l’Agence de l’innovation de défense (AID).
Vers des solutions de désherbage économes en produits phytosanitaires : les résultats du Challenge ROSE
Afin d’encourager le développement de solutions alternatives aux herbicides chimiques pour réaliser le désherbage sur le rang, en maraîchage et dans les cultures à fort écartement, les ministères chargés de l’agriculture, de la transition écologique et de la recherche, et l’ANR ont lancé en 2017 le Challenge ROSE : Robotique et Capteurs au Service d’Ecophyto, en partenariat avec le LNE et INRAE. Ce challenge a obtenu le soutien financier de l’ANR et de l’OFB dans le cadre du plan Écophyto. Le point sur les résultats du challenge et ses apports en matière d’évaluation, suite au webinaire de clôture organisé le 28 février 2023.
Vers des outils de détection de la falsification d’images : ouverture du challenge DEFALS
Le poids de l’information, notamment celle véhiculée par les images, n’a jamais été aussi fort dans nos sociétés. La diffusion d’images falsifiées est ainsi un moyen important de décrédibilisation et de désinformation. Afin de soutenir le développement d’outils de détection d’images falsifiées, la Direction Générale de l’Armement (DGA) a souhaité lancer en collaboration avec l’ANR un appel à projets dédié : le challenge DEFALS. Date limite de candidature le 25 mai 2016 13h.
Une saison des poussières sur Mars plus turbulente que prévu
Mars possède une basse atmosphère encline à la turbulence. Sa fine atmosphère, généralement dépourvue de nuages, et la faible inertie thermique de sa surface favorisent de forts gradients de température proche de la surface, qui entraînent l’apparition de turbulence convective. Une équipe de planétologues du Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) ont récemment pu investiguer la turbulence atmosphérique martienne sur plus d’une année grâce aux données de la mission InSight.
Une reconstitution 3D de ce qu’était le pont d’Avignon au Moyen-Âge
Emblème touristique majeur de la rive gauche du Rhône, le pont d’Avignon, aussi appelé pont Saint-Bénezet, traversait ce fleuve sur plus de 900 mètres au Moyen-Âge. De ce monument il ne reste aujourd’hui plus que quatre arches. Le projet Pavage a réuni historiens, archéologues, architectes, géomorphologues et ingénieurs pour réaliser une reconstitution numérique de cet ouvrage d’art.
Une première météorite retrouvée en Italie dans le cadre des projets FRIPON et Vigie-Ciel
De quels corps du système solaire proviennent les météorites ? En vue de déterminer la trajectoire, l’orbite et la zone d’origine des météorites qui tombent sur Terre, et pouvoir à terme y répondre, le projet ANR FRIPON a mis en place un réseau de surveillance en temps réel couvrant tout le territoire français. Le réseau a été étendu à l’Europe notamment en Italie, avec le réseau PRISMA, où un bolide a été détecté le 1er janvier 2020. L’analyse des données a permis de déterminer la zone probable de chute et de retrouver, suite à un appel lancé à la population, deux fragments d’une masse totale de 55g à 200m de la zone calculée. Le point sur cette découverte.
Une nouvelle chaire de recherche industrielle pour lutter contre l’esca, une maladie du bois de la vigne
Le lancement officiel de la chaire industrielle WinEsca a eu lieu mercredi 5 avril 2023 à Pau. Cette chaire, soutenue par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et portée par l’université de Pau et des Pays de l’Adour, Jas Hennessy & Co, et la société GreenCell, vise à développer des stratégies de protection agroécologique pour lutter contre l’esca, une maladie du bois de la vigne.
Une main robotisée pour saisir des objets archéologiques fragiles en eaux profondes : le projet ANR SEAHAND
Le développement de la robotique sous-marine permet l’exploration archéologique dans des profondeurs jusqu’alors inaccessibles à l’Homme. Mais comment garantir une saisie sécurisée des objets souvent fragiles, sans les endommager, ni provoquer leur chute ? L’équipe du projet ANR SEAHAND travaille à la conception et à la réalisation d’un préhenseur robotique marinisé qui reproduit les gestes manuels de l’archéologue-plongeur. Fixé sur un mini-véhicule sous-marin par l’intermédiaire d’un bras articulé, il sera piloté depuis la surface par un opérateur archéologue et fournira à celui-ci un retour des efforts perçus par chaque doigt, pour un pilotage sécurisé.