BIOTesting support à la bioproduction et aux BIOThérapies en Normandie

À l'heure où la médecine personnalisée devient un pilier de la santé, les biothérapies prennent une importance croissante. Une étude du LEEM prévoit un doublement des emplois dans ce secteur d'ici 2030 (40 000 emplois). Il est donc nécessaire d’anticiper ce besoin et de former dès maintenant les futurs salariés aux défis de la bioproduction et du biotesting. L’Université de Rouen Normandie et ses partenaires, via le projet BIOT2@Normandie, vise deux objectifs majeurs : sensibiliser 300 000 personnes aux métiers de la bioproduction et former 720 personnes au niveau Bac+3, 304 au niveau Bac+5, et 6 au niveau Bac+8. Accompagné de 10 partenaires académiques et industriels, le projet garantit au travers de 5 nouvelles formations un enseignement, en phase avec les dernières avancées technologiques, allant des anticorps thérapeutiques aux médicaments de thérapie innovante (MTI). Pour atteindre ces objectifs, des plateaux pédagogiques, alignés sur les problématiques industrielles actuelles et futures, assurent une formation optimale pour intégrer les entreprises de demain.

Le projet BIOT2@Normandie, lauréat de la saison 1 de l'AMI CMA, a officiellement démarré le 8 janvier 2024. Depuis lors, l’équipe projet composée de Muriel Bardor, Cécile Duclairoir-Poc (responsables scientifiques) et Pierre Patin (coordinateur) a rencontré les différents campus de formation pour préparer le lancement des premières formations dès septembre 2024 (UFR Santé, IUT d’Evreux), puis en 2025 et 2026 (UFR ST, ESITech, UFR Santé). En parallèle, le projet a multiplié les initiatives pour valoriser son programme de formation auprès de divers publics, professionnels et grand public. Il a participé à des événements majeurs tels que le Congrès France Bioproduction, le Hackathon Biotech, le Congrès PolePharma Biotesting et la Journée Nationale de la Bioproduction. Enfin, le projet a mis en place, une méthodologie performante permettant de suivre les indicateurs, d’avoir des actions de communication efficaces et enfin d’assurer la pérennité des formations après les cinq ans du projet.