Nano particules et molécules de haute vitesse, sonde des nano-domaines et nano-objets natifs

Le projet Andromède consiste à créer un système d’analyse des propriétés de la matière à l’échelle sub-micrométrique. Il utilise un accélérateur électrostatique de 4MV construit par NEC Pelletron®. Deux sources d’ions sont utilisées, une source d’ions à métal liquide (LMIS ) pour les faisceaux d’agrégats et une source à résonance cyclotronique électronique (ECR) pour des faisceaux atomiques et moléculaires. Le principal instrument associé à cet accélérateur est un spectromètre de masse de haute résolution EVE qui permet d’analyser les surfaces par imagerie ionique sub-micrométrique. Le projet réunit un consortium de biologistes, de chimistes, de physiciens et d’astrophysiciens de l’Université Paris Sud et du CNRS, ainsi qu’un collaborateur américain du TAMU.En 2017, Andromède est complètement équipée avec deux lignes d’expériences, une ligne à 1,29° et une autre de 90°. La première ligne est dédiée à l'analyse de surface par nanoparticules (EVE). La ligne à 90° est dédiée aux ions atomiques et moléculaires de masses légères. La phase 1 finit en septembre 2015 a été ainsi complètée et Andromède a débuté son fonctionnement opérationnel, la phase 2 du projet. Les applications en astrophysique nucléaire (STELLA)et astrochimie (AGAT) ont débuté en 2017. La première concerne le processus de combustion du carbone dans les étoiles pour comprendre la nucléosynthèse primordiale, et la seconde porte sur l’étude de la fragmentation des molécules sous impact d’ions de haute énergie. Les résultats de fragmentations sont comparés avec les observations spatiales. Ces deux sujets ont accumulé des résultats avec succès en 2017 ce qui  a conduit à une première thèse en astrophysique soutenue en septembre 2018 et conduira pour l'astrochimie a une seconde soutenance en 2019. Après une réception de la ligne EVE en 2017, les expériences de biologie et astrochimie proposées aux PACS-2018 ont débutées en utilisant des micro-faisceaux d'agrégats et de nanoparticules jusqu'en mars 2019.