Sciences Cognitives Avec et Pour la Société – SCAPS

Des changements profonds affectent aujourd’hui la société (e.g., évolution des modalités d’accès au savoir, rapport à l’autorité, aux institutions). Pour prévenir les risques d’exclusion et de fragmentation de la société il importe de former des citoyens éclairés, à même de comprendre et de maîtriser ces évolutions. De plus, la France fait face à un défi de taille : celui des inégalités sociales d’apprentissage. En effet, le niveau socio-économique des familles a aujourd’hui encore un impact considérable sur la réussite scolaire des élèves. Dans ce contexte, le projet « Sciences Cognitives Avec et Pour la Société (SCAPS) » bylaMue propose de mettre au service du grand public et des acteurs de l’éducation les connaissances et les méthodes qui favorisent la réussite scolaire de tous les apprenants sur la base d’une approche de l’éducation fondée sur les preuves (evidence-based education). Il répond à cet objectif via deux leviers : 1. L’adaptation des résultats de la recherche au contexte de classe avec et pour les enseignants, et 2. L’adaptation des pratiques pédagogiques au contexte socio-culturel avec et pour les apprenants.
Pour atteindre ces objectifs, le projet SCAPS associe deux laboratoires de l’université de Franche-Comté (uFC) spécialisés en sciences cognitives (UR LINC) et en sciences de l’éducation (UR ELLIADD), la Maison Universitaire de l’Education (LaMue) et l’association nationale Apprendre et Former avec les Sciences Cognitives (AFSC), experte dans la diffusion des connaissances en sciences cognitives en direction de la société. Nous allons déployer le pavillon mobile de LaMue pour mener un ensemble d’actions de sensibilisation auprès des élèves, de leur famille et des acteurs de l’éducation sur deux territoires contrastés de Franche-Comté : la ville de Besançon, et le Sud Jura, un territoire aux caractéristiques rurales.
A court terme, le projet SCAPS permettra de populariser les résultats et les méthodes des sciences cognitives, un champ scientifique encore méconnu et de produire des données probantes avec les élèves, leur famille et les acteurs de l’éducation par des actions de recherche participative. A moyen terme, le projet permettra un changement dans les pratiques pédagogiques basé sur les résultats de la recherche et adapté au contexte de la classe et de réduire l’écart entre cultures scolaires et familiales. A plus long terme, les actions menées dans le projet et leurs retombées pour les élèves, les familles et les acteurs de l’éducation devraient permettre une élévation générale du niveau scolaire de tous les élèves.