Impact des nouvelles technologies, de la formation et de l'éducation sur la croissance des firmes et les trajectoires sur le marché du travail – INTEGRAL

Ce projet vise à analyser l’impact des investissements en capital humain (éducation, formation) et des investissements technologiques (technologie de production) sur les trajectoires des travailleurs et des firmes. Le premier objectif de ce projet est de développer des modèles structurels permettant de reproduire le comportement d’investissement des agents (travailleurs, firmes) au cours de leur cycle de vie. Le second objectif est d’utiliser ces modèles pour déterminer la politique optimale de soutien aux investissements (en termes d’emploi ou de bien-être). Ce projet poursuit donc un double objectif : améliorer notre compréhension de la dynamique du marché du travail, et fournir des recommandations précises de politiques publiques.

Ce projet est construit autour de trois axes.

L’axe 1 portera sur les investissements en éducation et aura pour objectif de répondre aux questions suivantes : Quel est l’impact de la fiscalité et des transferts sociaux sur l’offre de travail et sur les choix d’éducation ? Comment cela influence-t-il les trajectoires individuelles, la dynamique du marché du travail, et les inégalités à long terme ?

L’axe 2 s’intéressera aux investissements en formation et traitera les points suivants : Pourquoi les firmes forment-elles leurs travailleurs ? Quelles sont les formations dispensées ? Ces investissements en formation sont-ils socialement optimaux ? Sinon, comment peut-on restaurer l’optimalité des investissements en formation ?

L’axe 3 analysera les investissements en nouvelle technologie et étudiera les sujets suivants : Comment la fiscalité impacte-t-elle les choix technologiques et les trajectoires des entreprises ? Pourrait-on augmenter l’emploi en modulant l’impôt sur les sociétés selon l’âge des entreprises ?

Les travaux proposés permettront aux chercheurs d’avoir une compréhension plus fine du fonctionnement du marché du travail et permettront d’aiguiller les décideurs publics sur les politiques à mener. Ce projet a donc une double dimension : scientifique et sociétale.