Dépendence sérielle en perception: études fondamentales et appliquées – SEDEP
Notre expérience subjective du monde visuel est stable et continue. Comment cette stabilité émerge est un des mystères des sciences cognitives, car le monde extérieur se présente à nos sens de manière discontinue. Un mécanisme qui lierait l’entrée variable à l’expérience stable est la dépendence sérielle (DS), l’attraction de la perception des objets présents vers les objets vus dans le passé immédiat. Le projet actuel (1) examinera systématiquement si la DS est un effet perceptif ou si des stratégies de réponse jouent un rôle ; (2) étudiera les liens entre la DS et les autres effets d’histoire somme l’adaptation, la bistabilité et les biais individuels ; (3) déterminera le niveau de traitement de la DS en examinant le rôle de la charge cognitive et les bases neurales ; et (4) examinera si la DS influence le comportement dans des situations naturelles, et comment elle peut être mitigée de sorte à augmenter la précision perceptive dans des tâches précises. Ces objectifs seront atteints en combinant techniques psychophysiques et électroencéphalographiques (MVPA et potentiels évoqués) chez des adultes sains, incluant deux catégories professionnelles (contrôleurs aériens et techniciens de sécurité aéroports). L’équipe est dirigée par la Prof. T. Collins et inclue deux DR CNRS (M. Wexler and F. Waszak), un IR CNRS (Q. Yang) et un UE CNRS (H. Habacha). Tous sont membres du Groupe Vision au sein du laboratoire INCC (Univ. de Paris et CNRS, UMR 8002).
Coordination du projet
Thérèse Collins (Centre Neuroscience Intégrative et Cognition)
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Partenariat
					
						
							INCC Centre Neuroscience Intégrative et Cognition
						
					
				
				
					Aide de l'ANR 289 893 euros
				
				Début et durée du projet scientifique :
					octobre 2022
						- 48 Mois