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SAPS-RA-MCS 2021 - Science avec et pour la société – Recherche Action – Médiation et communication scientifiques

REDURISK : De la recommandation scientifique à l’appropriation par les citoyens : la réduction du risque lié aux incendies sur un territoire sensible – REDURISK

Résumé de soumission

Proposition de Recherche-Action REDURISK

Sur une région aux avant-postes du risque lié aux incendies, le projet REDURISK a pour ambition de construire, de préconiser, et de tester un dispositif de médiation scientifique propre à engager des changements de comportements des publics cibles : les prescripteurs de végétaux (pépiniéristes, jardiniers de quartier…) et les particuliers ayant des résidences avec jardins (associations de quartier).

L’hypothèse à confirmer ou infirmer par des travaux de recherche en Sciences Humaines et Sociales en Psychologie sociale, en Communication et en Médiation scientifique est « Un dispositif de médiation préservant le lien direct chercheurs-citoyens et structuré autour d’incitations douces, facilite-t-il l’appropriation par les citoyens des connaissances issues de la recherche lorsque confrontés à un risque perçu plus ou moins proche ? ».

L’approche tient son originalité du fait qu’elle bénéficiera (i) d’une approche innovante, bottom-up, qui part de l’analyse des comportements cibles à impulser, pour arriver à la co-construction d’outils de médiation scientifique à déployer sur le territoire à risque, (ii) d’une expertise qui déploient en parallèle une approche en SHS (sciences comportementales qui se placent au niveau de l’individu et étudient les leviers et les freins à l’adoption de comportements « vertueux », sciences de l’information et de la communication qui se placent au niveau de la circulation, de la formulation et de la diffusion des messages) (iii) de publications scientifiques sur le risque incendie sur lesquelles s’appuyer pour déterminer quels sont les comportements « vertueux », (iv) de l’incarnation possible de cette science par les chercheurs, avec la présence sur ledit territoire de laboratoires scientifiques de sciences du vivants internationalement reconnus RECOVER et URFM et (v) de la possibilité de venir voir cette science se faire dans les laboratoires.

Plusieurs unités de recherche de l’Institut national de recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environemnet (INRAE) situées sur Aix-Le Tholonet (Unité de recherche RECOVER « Risques, ECOsystèmes, Vulnérabilité, Environnement, Résilience ») et sur Avignon (Unité de recherche URFM « Ecologie des Forêts Méditerranéennes ») développent des programmes de recherche sur la forêt méditerranéenne et sur le risque lié aux incendies.

Parmi les axes de recherche, celui concernant la gestion du risque dans la zone de très forts enjeux que constitue l’interface habitat-forêt prend une dimension très importante dans la situation actuelle de changement global : caractérisé par le réchauffement climatique associé à une réduction importante de la pluviométrie (programme R2D2 déjà développé à la demande de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur) mais aussi par le changement des usages du sol. Celui-ci entraîne une diminution des zones agricoles au profit des espaces forestiers et l’augmentation des surfaces d’interface habitat-forêt (Programme Feder POIA, divers projets financés par la DGPR de l’EMR). Les incendies de l’été 2021 qui ont détruit 6832 hectares dans le massif des Maures semblent confirmer les prévisions pessimistes. De même, le risque lié aux feux de forêt va s’étendre vers le centre et l’ouest de la France, ainsi qu’en altitude dans la région sud. Il devient donc prioritaire de renforcer l’information visant un panel de personnes cibles aussi large que possible, en conduisant des actions de prévention et de sensibilisation pour augmenter la culture du risque lié au feu de forêt.

Le jardin, en tant qu’extension de l’habitat individuel appartient à l’espace privatif, voire privé et intime. Il est chargé d’informations sur les propriétaires, leurs histoires, leur niveau de vie, leurs goûts : c’est une identité propre. Les contraintes sur le jardin sont aisément perçues dans ce contexte comme une intrusion. Changer les habitudes et les comportements est complexe.

Coordination du projet

Céline Pascual (Institut Méditerranéen en Sciences de l'Information et de la communication)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenariat

IMSIC Institut Méditerranéen en Sciences de l'Information et de la communication
RECOVER Risques écosystemes, vulnérabilité, environnement et résilience

Aide de l'ANR 79 811 euros
Début et durée du projet scientifique : janvier 2022 - 18 Mois

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