Evolution florale : quel effet du déclin global des pollinisateurs ? – EvoPoD
Si l’impact écologique de la crise des pollinisateurs reçoit une attention croissante, ses conséquences évolutives restent quant à elles peu étudiées et semblent plus délicates à prédire. En prenant comme modèle une espèce de plante à sexes séparés, le projet EvoPoD aspire à (i) caractériser l’effet du déclin des pollinisateurs sur l’intensité de la sélection sur les traits floraux chez les mâles et chez les femelles, (ii) examiner si les conséquences évolutives de ce déclin sont d’ores et déjà visibles le long d’un gradient d’anthropisation, (iii) explorer si les différences florales mâle-femelle, qui sont une stratégie optimale quand la pollinisation est efficace, ne deviennent pas un cul-de-sac évolutif lorsque les pollinisateurs se raréfient. L’ambition de ce projet est d’utiliser une variété d’approches (biologie de la pollinisation, écologie chimique, génétique des populations) pour illustrer l’effet du déclin des pollinisateurs sur la dynamique évolutive des traits floraux
Coordination du projet
Isabelle De Cauwer (Evolution, Ecologie et Paléontologie)
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Partenariat
EEP Evolution, Ecologie et Paléontologie
Aide de l'ANR 274 848 euros
Début et durée du projet scientifique :
décembre 2021
- 48 Mois