Les Gilets jaunes : approches pluridisciplinaires des mobilisations et politisations populaires – GILETSJAUNES
Les Gilets jaunes. Approches pluridisciplinaires des mobilisations et politisations populaires
Ce projet pluridisciplinaire documente la participation aux GJ. Il éclaire la politisation, la portée de la contestation, sa réception médiatique, politique et sociale. Il s’appuie sur des corpus de données quantitatives et qualitatives collectées depuis 2018, complétées par des questionnaires, entretiens, observations, cahiers de doléances. La démarche comparative et l’approche pluridisciplinaire rendent compte du mouvement dans ses différentes dimensions et configurations.
Les transformations de l'action collective en temps de crises
L’objectif de ce projet est d’éclairer par des données empiriques collectées durant les premiers mois de mobilisation et durant la durée du projet, trois questions de recherche complémentaires :<br />1.En quoi les caractéristiques sociospatiales et sociologiques des GJ donnent-elles à voir une recomposition des catégories populaires et une reformulation de la question sociale ? <br />La 1re ambition est d’appréhender en quoi la mobilisation des GJ interroge la « question sociale » et dans quelle mesure elle pourrait poser les bases d’une nouvelle économie morale qui en embrasserait les dimensions classiques – travail, pouvoir d’achat, fiscalité, services publics, solidarité et justice sociale – tout en les combinant avec de nouveaux enjeux politiques liés à la démocratie directe et à la justice environnementale. Si les GJ sont à réinscrire dans l’histoire longue des mobilisations populaires et environnementales, nous faisons l’hypothèse que la mise à l’agenda de l’urgence écologique contribue à façonner le rapport au politique des GJ.<br />2.Quelles sont les logiques de politisation d’un mouvement qui fait converger des participant.e.s aux valeurs politiques souvent très différentes, voire antagonistes ?<br />La deuxième ambition est de saisir, au-delà de ses formes instituées, la manière dont l’ordinaire du politique est reconfiguré par les GJ, et comment en retour, ce mouvement social produit des effets sur le rapport au politique sur les personnes qui y participent. Nos premières analyses étayent l’hypothèse de processus de politisation divers et ambivalents.<br />3.Comment s’opère sa réception dans l’espace public, tout particulièrement dans l’espace médiatique ? Et quels sont ses effets sur l'offre ainsi que sur la demande politiques ?<br />Le 3e objectif est de comprendre la réception sociale du mouvement par l’étude de la production de la représentation médiatique des GJ et de leur mobilisation, et l’évolution des cadrages médiatiques. Nous faisons une hypothèse de continuité qui vise à étudier ensemble les formes de médiatisation par des journalistes professionnels et les formes d’auto-médiatisation par les GJ. On examine ensuite la façon dont les partis politiques se saisissent des revendications portées par les GJ et/ou manifestent leur proximité/rejet avec le mouvement. Nous supposons que si les partis challengers sont plus enclins à incorporer les thèmes des GJ dans leurs plateformes politiques, ils le font de manière sélective, en fonction de la compatibilité de ces thèmes avec leur propre corpus idéologique et de leurs rendements électoraux attendus. De façon complémentaire, nous analysons la façon dont les GJ sont perçus par les habitant.e.s des « quartiers populaires » et par les participant.e.s aux marches Climat. Nous verrons, enfin, si les représentations et perceptions de ces deux publics révèlent ou non la politisation induite par le mouvement des GJ.
Ce projet repose sur la mixité des méthodes, pour analyser des matériaux de nature et d’origine variée, constitués en différents corpus. Le projet s’appuie sur un riche corpus de données collectées depuis le début du mouvement. La comparaison rend compte de sa complexité configurationnelle, tout en permettant des généralisations par la mise en regard des différents matériaux et sites :
1 477 questionnaires de la base Jaune Vif et de la base Quantité Critique administrés en face-à-face et de manière aléatoire sur les ronds-points et lors des manifestations destinés à documenter la sociologie des personnes mobilisées en actes, ainsi que leurs motivations, revendications, et quelques indicateurs sur les répertoires d’action, le vote, la préférence politique, le transport.
6 500 questionnaires auto-administrés online en deux vagues (22 /12/2018 au 22/04/2019) avec une série de questions (ouvertes et fermées) sur l’image du mouvement (degré d’identification, raisons du soutien, types de participation, moyens d’information, autres appartenances et formes de participation politiques) ; les caractéristiques sociodémographiques et le degré de précarité (score EPICES); leur rapport à la démocratie ; leurs attitudes et valeurs (enjeu politique et social jugé le plus important ; préférences sur la fiscalité, les inégalités et le chômage ; attitudes à l’égard de l’écologie, de la mondialisation et de l'Europe, ethnocentrisme et autoritarisme) ; les comportements électoraux (positionnement gauche-droite, vote aux deux tours de la présidentielle de 2017, intérêt pour la politique). La seconde vague réalisée entre le 21/09 et le 25/12/2019, avec des items sur les effets de politisation.
2 000 questionnaires passés in situ réalisée en 2018 et 2019 par le CERIES et le collectif Quantité critique lors des Marches pour le climat à Paris, Lille et Nancy, auprès des personnes mobilisées (n=2000), qui incluait plusieurs questions permettant de saisir le rapport des manifestants aux autres mobilisations en cours, en particulier celle des Gilets Jaunes, sous l’angle de leur génération, de leur genre et de leur positionnement politique.
250 entretiens approfondis menés de manière longitudinale avec des GJ (pour certains déjà interrogés durant le mouvement), composés d’un récit de vie pour déterminer les trajectoires et motifs d’engagement, de maintien voire de défection, et d’une séquence semi-directive sur les représentations de la politique, du monde social et de la question environnementale.
Des observations in situ pour décrire et analyser en contexte les transformations du répertoire d’action collective, l’organisation, la division du travail militant et la gestion des conflits, les effets de socialisation et de politisation, le déplacement des lieux de mobilisation et les reconfigurations de l’espace public.
L'intégralité des Cahiers de doléances de Gironde (analyse lexicométrique, ACM et SIG)
Des formations annuelles permettent cette triangulation.
De nombreux livrables sont d’ores et déjà prévus au sein de ce projet. Tout d’abord, les données quantitatives (base Jaune vif, base « contextuelle » intégrée, données textuelles aspirées des médias télévisuels et des réseaux sociaux, base « mobilisation climat » du WP6, base des éditoriaux de la presse nationale et régionale du WP7, bases « électorales » du WP8) et qualitatives (corpus d’entretiens, catalogues, chronogrammes, communication militante…) produites feront, comme les publications qui en sont tirées, l’objet de traitements visant leur diffusion optimale suivant les principes FAIR à la fin du projet (cf. infra, III). Dans le même sens, des supports plus originaux (capsules audio, Story map, émissions radio) seront produits dans l’optique d’une dissémination large.
Avant d’être diffusées largement, ces données seront rendues partageables à mi-projet entre les partenaires impliqués (codebook, métadonnées, catalogage, versement sur la plateforme Huma-Num) pour nourrir les analyses des WP et catalyser la structuration interdisciplinaire du collectif de recherche. Cet objectif dual sera poursuivi lors d’une dizaine de journées d’études inter-WP où données, traitements et premières analyses seront collectivement présentés, éprouvés et affinés, en plus des formations visant l’acculturation croisée à des méthodes ou outils ancrés disciplinairement (cf. supra et infra WP6).
Ces journées seront aussi l’occasion d’œuvrer collectivement à la phase de valorisation du projet, de nombreuses publications scientifiques étant prévues entre partenaires intervenant dans différents WP. Au-delà des communications nationales et internationales (RT37 AFS, ICA, AFSP 2021 et 2023, APSA 2022, ECPR 2023 notamment) qui les sous-tendent, ces publications toucheront à différents niveaux de rayonnement. Une demi-douzaine de rapports de stage, d’étude ou d’enquête (WP2, 3, 6) permettra à de jeunes chercheurs participant au projet de formaliser leur apprentissage de la recherche par la recherche. Une vingtaine de chapitres d’ouvrage et surtout articles scientifiques au sein de revue nationales et internationales référencées est aussi attendue, associant différents statuts et œuvrant au rayonnement universitaire élargi des travaux menés. Participant à la fois de la valorisation et de la structuration de réseaux de recherche, une demi-douzaine de numéros thématiques dans des revues classées à comité de lecture est planifiée (WP2, 4 et 5). Cette structuration sera aussi poursuivie lors de panels et sessions thématiques proposés lors de rendez-vous scientifiques notables (cf. supra), et lors du colloque de clôture du projet (2024), permettant de solidifier et compléter des groupements scientifiques déjà initiés avec des chercheuses et chercheurs travaillant sur les GJ mais excédant le cadre de ce projet (GT « environnement », « observation », « genre » notamment).
Le projet de douze partenaires regroupant une équipe de recherche de 28 personnes statutaires et de 15 personnes contractuelles (IE, doctorant.e.s et Post-Doc) travaillant sur différents sites et avec des corpus de données denses et diversifiés implique un WP dédié.
La coordination repose sur la collégialité, l’autonomie des équipes et la coopération autour de données mutualisées (bases de données préexistantes et constituée dans le projet, catalogue d’entretiens approfondis mené selon une trame commune à certains WP). L’animation scientifique du projet interne consiste en des réunions régulières en visio-conférence et en présentiel. Des moments de travail inter-WP (3 journées) seront articulés aux congrès disciplinaires (AFSP et ECPR) et à des séminaires de travail organisés au sein des WP.
• Formations internes
Le volet de formation est l'un des points fort et originaux du projet: 1) Base X : Faisant suite aux entretiens exploratoires menés dans l’Enquête Gilets jaunes, une partie significative des données qualitative sera collectée avec une grille partageable, puis indexée à l’aide du logiciel Base X qui permet de mutualiser l’analyse d’une partie des entretiens grâce à une structuration normée sur des thématiques des WP2, 3, 4, 5, 6. Il facilite ainsi le travail collectif sur les données qualitatives. C. Frémont assurera la formation des équipes à Base X ; 2) Une formation à la cartographie et aux traitements de base sous Systèmes d’Information Géographique (SIG) sera proposée à Caen (E. Walker) pour permettre aux membres des WP2, 3, 4, 5, 6 de contribuer à l’alimentation de la base de données contextuelle et spatialisées ; 3) Un atelier sur le Numérique et les mouvements sociaux avec S. Loret (WP2 et WP5) est prévu à Caen. Ces formations communes à toutes les personnes du projet visent à acquérir ou consolider des compétences selon des modalités collaboratives.
• Gestion et ouverture des données, préparation à la dissémination
La dernière année, les différentes équipes travailleront sur le colloque international de clôture, conçu comme l’étape préparatoire à la publication des résultats sous la forme d’un ouvrage collectif. Un cycle de séminaire préalable est prévu en 2023-2024. La gestion des données sera traitée au sein de chaque WP par un.e responsable des données et gérée dans le WP1 par S. Astor, S. Abrial et S. Loret. Ceci afin de permettre de 1) publier la base Jaune vif en open data selon les principes de la « FAIR science » et 2) Constituer et publier une base contextuelle sur la mobilisation dans l'espace et dans le temps, en open data.
M. Della Sudda. Penser la 'convergence' des luttes sociales et environnementales. Un éclairage par le mouvement des Gilets jaunes2022
M. Della Sudda. Le Président des riches? 2022
M.Della Sudda, N. Patin, N. Gaborit, D. Lefèbvre, G. Lefèbvre et al. Pouvoir « vivre dignement » une doléance absente de la campagne présidentielle 2022
S. Noguera. Un leadership numérique ? Usages et effets de Facebook sur l'organisation du mouvement des Gilets jaunes 16è Congrès AFSP, Jul 2022, Lille, France
M. Della Sudda, N. Gaborit, M. Guilhembet, D. Lefèbvre, G. Lefèbvre et al. Les cahiers de la colère. Une trace dans le sillage des « gilets jaunes » 2022, pp.[en ligne]
M. Della Sudda, L. Fortun, N. Gaborit, C. Lucas, A.Levain. Inquiétude environnementale et praxis écologique populaire : les différents rapports à l’écologie au sein des Gilets jaunes Séminaire EJJE «L’action collective de justice environnementale : quel pouvoir transformatif ?«,Jun 2022, Bordeaux, France
M. Della Sudda. La féralisation de l'action collective dans le mouvement social des Gilets jaunes, Zentrum March Bloch, May 2022, Berlin, Allemagne
M. Della Sudda. Premières analyses des Cahiers de doléances rapport, 2022
M. Della Sudda. Mobilisations populaires et contestation électorale. Critiques et alternatives proposées par les Gilets jaunes et doléances citoyennes en Gironde. L’élection et ses critiques, Institut des sciences sociales des politiques (ISI), Jul 2022, Nanterre, France
E. Godefroy. Quand le « rejet des partis » des leaders Gilets jaunes rencontre l’offre participationniste.La discrétion partisane. Tactiques et stratégies d'ancrage et de ré-ancrage politique., Politix; CERAPS; CLERSE, Sep 2021, Lille
T. Guerra. Valeurs et cultures politiques des Gilets jaunes Congrès 2022 de l'AFSP, Jul 2022, Lille, France
F. Gonthier, C.Bedock, C. Alexandre, S. Abrial, T.Guerra. « Gilets jaunes » : quelle démocratie veulent-ils ? 2021
S.Abrial, C. Alexandre, C.Bedock, F. Gonthier, T. Guerra. Punish or partake? The Yellow Vests' democratic aspirations through mixed methods analysis Journée d’études de l’ANR Gilets jaunes “Understanding the French Yellow Vests Movement through the lens of mixed methods”, Sep 2021, Paris, France
M. Della Sudda. From the Yellow Vests protest to the City Council Understanding the Yellow Vests through the Lens of Mixed Methods, M. Della Sudda; Emmanuelle Reungoat; Amy Mazur, Sep 2021, Paris, France
A. Levain, C. Alexandre, C. Dondeyne, C.Elalaoui, N. Gaborit et al. How political are Yellow Vests’ ecologies? An overview of current social research on ecological concerns, praxis and engagement with politics within an unprecedented grassroots movement. Journée d’études de l’ANR Gilets jaunes “Understanding the French Yellow Vest Movement through the lens of mixed methods”, Sep 2021, Paris, France.
La contestation des Gilets jaunes (GJ) a surpris par son ampleur, ses formes et ses évolutions. Ce projet réunit les différents collectifs de recherche qui travaillent sur les GJ depuis le début du mouvement. Il vise d’abord à documenter les caractéristiques sociospatiales, sociologiques et politiques des GJ. Il s'intéresse ensuite aux processus de politisation et de transformations du répertoire d’action, en approfondissant la question du rapport aux enjeux environnementaux. Interrogeant également la portée de la contestation, le projet vise enfin à mesurer la réception médiatique, politique et sociale du mouvement.
Pour ce faire, le projet s’appuiera sur un très riche corpus de données quantitatives et qualitatives collectées depuis novembre 2018. Ces données seront enrichies et mises en perspective avec de nouvelles données permettant notamment d’approfondir les effets de politisation du mouvement, ses formes et logiques de médiatisation, ainsi que ses conséquences sur l’offre et la demande politiques.
Notre design de recherche repose sur la mixité des méthodes pour analyser des matériaux de nature et d’origine variés, mais constitués en corpus dont la richesse (diversité des modes et des échelles de recueil, ancrage dans différents espaces, dimension diachronique) et la complémentarité concourent à la portée heuristique du projet. La démarche comparative et l’approche pluridisciplinaire que nous mobilisons visent ainsi à rendre compte du mouvement des GJ dans ses différentes dimensions et à éclairer sa complexité configurationnelle, tout en permettant des généralisations par la mise en regard des différents matériaux et sites. Des formations communes (BaseX, SIG, numérique) permettront de mettre cette démarche à l'épreuve des corpus.
Trois questions de recherche guident notre travail: premièrement, quelle sont les caractéristiques sociospatiales et sociologiques des Gilets jaunes? Pour y répondre l'équipe ESO explore les "configurations et spatialités du mouvement des GJ" (WP2) , tandis que l'équipe CERIES restitue les "carrières professionnelles, conditions de travail et revendications salariales" (WP3) afin d'expliquer le déplacement de la conflictualité dans de nouveaux espaces. La seconde problématique concerne le rapport au politique des Gilets jaunes. Les valeurs et comportements politiques sont traitées par l'une des équipes de Pacte (WP4) et mis en relation avec les "processus de politisation du mouvement et par le mouvement" (WP5) étudiés de manière longitudinale par l'équipe CED. Plus spécifiquement, le projet montre comment s'articulent les "Gilets jaunes et problèmes environnementaux" via l'étude de leurs "écologies, répertoires d’action, configurations des mobilisations" (WP6) faite par l'équipe AMURE. La troisième question de recherche porte sur les réceptions médiatiques, politiques et sociales du mouvement des Gilets jaunes. L'équipe du LASSP s'intéresse à "la production médiatique des Gilets Jaunes" (WP7), en lien avec les "effets d’agenda, transformations de l’offre politique et recompositions du système partisan" que produit le mouvement saisis par l'équipe de Pacte (WP8). Plus particulièrement, l'équipe de Pacte se penche sur la "réception des Gilets jaunes par les habitant.e.s des quartiers populaires".
Au finale, avec ce projet résolument pluridisciplinaire, inscrit au coeur de l’axe 4.4 « Inégalités, discriminations, migrations », nous ambitionnons d’expliquer tout à la fois qui sont les GJ, ce qu’ils font à la politique et ce que la politique leur fait.
Coordination du projet
Magali DELLA SUDDA (CENTRE ÉMILE-DURKHEIM - SCIENCE POLITIQUE ET SOCIOLOGIE COMPARATIVES)
L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.
Partenariat
Université de Montpellier - CEPEL Centre d'Etudes Politiques de l'Europe Latine
Ecole normale supérieure de Lyon - Triangle ENS - TRIANGLE : ACTION, DISCOURS, PENSEE POLITIQUE ET ECONOMIQUE
Sciences Po Grenoble - PACTE Pacte - Laboratoire de sciences sociales UMR5194
Unicaen - ESO Université de Caen Normandie - Unité Mixte de Recherche 6590 Espaces et Sociétés
Iniversité de Lille - CERIES CERIES CENTRE DE RECHERCHE INDIVIDUS EPREUVES SOCIETES (EA 3589)
Sciences Po Bordeaux - CED CENTRE ÉMILE-DURKHEIM - SCIENCE POLITIQUE ET SOCIOLOGIE COMPARATIVES
CNRS-AMURE Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire AMénagement des Usages des Ressources et des Espaces marins littoraux (AMURE)
Université de Bordeaux - GRETHA Université de Bordeaux - GRETHA GROUPE DE RECHERCHE EN ECONOMIE THEORIQUE ET APPLIQUEE
Institut d'Etudes Politiques de Toulouse - LaSSP LABORATOIRE DES SCIENCES SOCIALES DU POLITIQUE
Université Paul Valéry-ART-DEV Université Paul Valéry - Art-Dev UMR 5281
Université de Bordeaux - LACES LACES Laboratoire Cultures - Education - Sociétés Unité de recherche
Université de Nantes - ESO Université de Nantes - ESO ESPACES ET SOCIETES UMR6590
Aide de l'ANR 649 149 euros
Début et durée du projet scientifique :
décembre 2020
- 48 Mois