EMPB - Emergence et maturation de projets de biotechnologie à fort potentiel de valorisation (EMPB)

Détection Electrochimique en Temps réel de Séquences Cibles d’Acides Nucléiques – D.E.T.S.C.A.N.

Résumé de soumission

révolutionné le monde du diagnostic médical grâce à leurs sensibilités et spécificités extrêmes. Une nouvelle étape vient d’être franchie avec les dernières générations d’appareils combinant amplification d’ADN et détection. On peut citer le LightCycler® 2.0 System de chez Roche Applied Science, la série de MyiQ™ System de chez Bio-Rad, ABI Prism® de chez Applied Biosystems ou encore le SmartCycler® Technology de chez Cepheid. Leur succès considérable repose à la fois sur d’importantes économies en moyens humains et techniques, mais aussi sur de nets progrès en termes de quantification, fiabilité, sensibilité et réduction de la durée d’une analyse. On peut également noter l’absence de contaminations croisées en raison de la suppression des manipulations entre les étapes d’amplification et de détection. Le marché actuel est estimé à 1,5 Mds$ et suit une croissance à deux chiffres (investisor presentation, Stratagene, sept 2005). Il reste que le mode de détection de ces techniques dites en temps réel repose sur une mesure optique, ce qui en fait des techniques peu robustes, relativement chères et difficilement transportables. Pour remédier à ces inconvénients, nous avons développé une méthode inédite de détection électrochimique en temps réel intégrée à un processus d’amplification d’ADN, méthode qui a fait l’objet d’une demande récente de brevet : dépôt national français, n° d’enregistrement INPI 06/01936. Notre approche repose sur un principe extrêmement simple qui consiste à mesurer la disparition du dGTP au cours de la réplication d’un fragment d’ADN par PCR. A chaque cycle d’amplification, une mesure électrochimique de la concentration de ce nucléotide en solution est effectuée en présence d’une molécule redox (médiateur) catalysant son oxydation au niveau du résidu guanidique. Une diminution de courant traduit alors un abaissement de la concentration en dGTP, conséquence de son incorporation dans l’ADN cible amplifié. Cette méthode de par sa simplicité et son faible coût instrumental permet d’envisager une réduction des coûts d’analyses. D’autre part, en raison de sa robustesse, de sa miniaturisation et de son intégration aisée aux techniques PCR déjà existantes, elle devrait à terme permettre de répondre aux besoins croissants de portabilité et flexibilité demandés dans les secteurs de la santé, de l’industrie alimentaire, du traitement des eaux, de la lutte contre le bioterrorisme ou encore de la traçabilité par marquage à l’ADN. Le financement demandé doit donc nous permettre de franchir l’étape supplémentaire qui consiste à réaliser un premier prototype utilisable en routine pour la détection d’un ADN cible, que nous avons choisi dans le cadre de cette étude d’origine virale. Ce passage du stade de l’invention laboratoire au stade prototype est fondamental, car il devrait nous permettre de trouver à terme les partenaires industriels et financiers indispensables aux développements d’un dispositif commercialisable et à la création d’une société basée sur notre technologie.

Coordination du projet

Damien MARCHAL (Université)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

Aide de l'ANR 148 435 euros
Début et durée du projet scientifique : - 18 Mois

Liens utiles

Explorez notre base de projets financés

 

 

L’ANR met à disposition ses jeux de données sur les projets, cliquez ici pour en savoir plus.

Inscrivez-vous à notre newsletter
pour recevoir nos actualités
S'inscrire à notre newsletter