Plan d'action 2019

Feuille de route de l’Agence nationale de la recherche (ANR), le Plan d’action 2019 décrit les actions et les instruments de financement proposés par l’Agence pour l’année à venir. Elaboré en concertation avec les acteurs institutionnels de la recherche, il vise à offrir à l’ensemble des communautés scientifiques une visibilité générale de l’offre de financement de l’ANR. Le Plan d’action 2019 a été adopté par le Conseil d’administration de l’ANR le 3 juillet 2018.

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Les nouveautés de l’édition 2019

Afin d’améliorer la lisibilité de sa programmation, l’Agence a clarifié les périmètres scientifiques de chacun des 48 axes de l’Appel à projets générique 2019 (AAPG) qui sont désormais regroupés par domaines disciplinaires. Aux côtés des établissements de recherche, l’ANR réaffirme également ses engagements en faveur de la promotion d’une culture de recherche intègre, la prise en compte de la dimension sexe et/ou genre dans les recherches et l’évaluation, l’application du Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages découlant de leur utilisation, et l’ouverture des données scientifiques. Elle intègre enfin, au sein du Plan d’action, les priorités stratégiques de l’État et celles liées aux plans nationaux qui visent à accroître les efforts de recherche sur certaines thématiques pour répondre aux enjeux scientifiques et sociétaux actuels. 

L’ANR poursuit également ses efforts de simplification en réduisant le volume des documents du Plan d’action 2019 à moins de 100 pages. Ces documents regroupent les textes du Plan d’action et de l’AAPG, et un guide de l’AAPG.

Ces changements sont présentés ci-dessous et explicités dans le texte du Plan d’action 2019.

Télécharger les documents du Plan d’action 2019

AAPG 2019 : 48 axes de recherche regroupés par champs disciplinaires

L’Appel à projets générique 2019 de l’ANR mobilise plusieurs instruments de financement pour répondre à la fois à la mission qui lui est assignée dans la politique publique de recherche et d'innovation de la France, et aux besoins de financement sur projets des communautés de recherche. Ces instruments permettent de financer des projets de recherche individuelle portés par des jeunes chercheuses ou des jeunes chercheurs (JCJC), des projets de recherche collaborative entre entités publiques dans un contexte national (PRC) ou international (PRCI), et entre entités publiques et privées pouvant présenter une ouverture vers le monde de l'entreprise (PRCE).

L’AAPG est structuré en axes de recherche correspondant chacun à un comité d’évaluation scientifique (CES) pour permettre aux coordinateurs de soumettre directement leur projet au comité dédié. Dans le cadre du Plan d’action 2019, les périmètres scientifiques de chacun des axes de l’AAPG ont été redéfinis et clairement explicités. Les 48 axes de recherche de l’AAPG 2019 ont de plus été regroupés par grands domaines afin d’offrir aux communautés scientifiques une meilleure identification disciplinaire, transdisciplinaire et interdisciplinaire. On notera qu’un nouvel axe fait son apparition en 2019, l’axe scientifique « Intelligence artificielle » qui correspond à une priorité de l’Etat.

  • 35 axes de recherche sont ainsi présentés au sein de 7 domaines disciplinaires, correspondant aux 5 champs des Alliances nationales de recherche (environnement, énergie et matériaux, numérique, sciences de la vie, sciences humaines et sociales), aux mathématiques, et à la physique dans toutes ses composantes.
  • 13 axes de recherche correspondent à des enjeux transverses (transdisciplinaires ou interdisciplinaires) situés à la croisée de plusieurs secteurs scientifiques.

Les valeurs et engagements du Plan d’action 2019

Aux côtés des établissements de recherche, l’ANR réaffirme ses engagements en faveur de :

  • La promotion d’une culture de recherche intègre

Signataire de la Charte nationale de déontologie des métiers de la recherche, l’Agence s’engage à promouvoir une culture de recherche intègre, et à veiller au respect des règles et bonnes pratiques fixées dans sa Charte de déontologie et d’intégrité scientifique, condition indispensable du maintien du lien de confiance entre les acteurs de la recherche et la société.

  • La prise en compte de la dimension sexe et/ou genre

L’ANR a également à cœur de contribuer au déploiement d’une politique en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, et à l’évolution de la culture scientifique vers une prise en compte systématique de la dimension sexe et/ou genre dans les recherches et l’évaluation. Elle s’engage de plus à valoriser les femmes de science ayant obtenus un financement ANR, et à valoriser leur rôle au sein des comités d’évaluation scientifique.

  • L’application du Protocole de Nagoya

Face aux enjeux de la lutte contre la biopiraterie, de la conservation de la biodiversité et des connaissances locales, et d’un partage équitable des avantages découlant l’utilisation des ressources génétiques, l’ANR s’engage à veiller au respect des modalités d’application du Protocole de Nagoya, ratifié par l’Union européenne. Elle veillera ainsi à la réception des récépissés de Déclarations de « Due Diligence », pour les projets financés en 2018. De plus, les porteurs de projets déposés dans le cadre de l’AAPG 2019 seront eux invités à déclarer une potentielle utilisation de ressources génétiques au cours de leurs projets.

  • L’ouverture des données de recherche

Engagée dans une politique de science ouverte inscrite dans le plan national présenté le 4 juillet 2018 par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, l’ANR appelle les coordinateurs à considérer la question des données de recherche au moment du montage et tout au long du projet. L’Agence demande à ce que les publications consécutives aux projets qu'elle finance, soient déposées en texte intégral dans une archive ouverte, et imposera de plus un plan de gestion des données (DMP) pour les projets financés à partir de 2019.

L’ANR veillera à ce que ces valeurs et engagements soient respectés par les coordinateurs, et ce pour l’ensemble des actions prévues dans le Plan d’action 2019.

Les priorités stratégiques de l’État

Afin de clarifier les contours de sa programmation, l’Agence a également consacré un volet aux priorités stratégiques de l’État et celles liées aux plans nationaux qui visent à accroitre les efforts de recherche sur certaines thématiques pour répondre aux enjeux scientifiques et sociétaux actuels. Ces priorités concernent l’intelligence artificielle (IA), les sciences humaines et sociales (SHS), les technologies quantiques, l’antibiorésistance, l’autisme au sein des troubles du neurodéveloppement, et la recherche translationnelle sur les maladies rares. Les priorités partagées avec des co-financeurs telles que la thématique « Sortie des pesticides » en lien avec le plan Ecophyto, sont également précisées.

Un Plan d’action élaboré en concertation

Le Plan d’action 2019 s’inscrit dans le cadre des orientations définies dans la Stratégie nationale de recherche (SNR) et des initiatives européennes de financement de la recherche. Pour élaborer le Plan d’action 2019, l’ANR s’est appuyée sur les 7 comités de Pilotage de la Programmation (CPP), associant l’ensemble des représentants du ministère chargé de la Recherche, de l’ANR, des autres ministères, des Alliances de recherche, du CNRS, de la Conférence des Présidents d’Université (CPU), de la recherche privée et des pôles de compétitivité. Ils correspondent aux 7 domaines disciplinaires évoqués ci-dessus. Réunis tout au long du mois de mai 2018, ces comités ont notamment participé à la redéfinition des périmètres scientifiques des axes de l’AAPG 2019. Le plan d’action 2019 a été adopté par le Conseil d’administration de l’ANR le 3 juillet 2018.

Mis à jour le 28 septembre 2020
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