Système autonome pour la détection en temps réel de trraces de plomb dans l'eau potable – aQuaLead
Les collectivités territoriales de l’Union Européenne allouent des ressources considérables (jusqu’à plusieurs dizaines de milliards d’euros par an) pour surveiller les réseaux de distribution afin de garantir une bonne qualité d’eau potable à leurs citoyens. Cependant, une inquiétude persiste sur l’ampleur des problèmes liée à la présence de plomb dans l’eau potable. Ainsi, un dispositif autonome capable de mesurer in-situ et en temps réel la présence de plomb dans l’eau potable serait d’un grand intérêt pour les distributeurs d’eau. Les capteurs électrochimiques sont d’excellents candidats pour la surveillance environnementale grâce à leur sélectivité et sensibilité, le faible coût de leur instrumentation et leur basse consommation énergétique. Néanmoins, malgré la littérature scientifique abondante sur la détection des métaux lourds par des moyens électrochimiques, il n’existe pas sur le marché de dispositif commercial permettant des analyses en ligne ou in-situ à cause de défis persistants.
Le projet aQuaLead va relever deux défis qui ont empêché la mesure in-situ de la concentration de plomb dans l’eau potable : (a) l’absence de conditions répétables et contrôlées de mesures et (b) l’encrassement biologiques des capteurs. Les objectifs du projet aQuaLead sont de développer une nouvelle classe de capteurs électrochimiques capables de détecter jusqu’à 10 ppb de plomb dans l’eau potable, sans l’ajout de produits chimiques, grâce à l’optimisation du pH par voie électrochimique pendant l’analyse. Une instrumentation compacte, autonome énergétiquement, capable de mesurer in-situ les concentrations en plomb et de les communiquer sera développée. Enfin, une stratégie électrochimique sera mise au point pour offrir aux capteurs une protection de surface contre l’encrassement.
Coordination du projet
Grégoire HERZOG (Laboratoire de Chimie Physique et Microbiologie pour l'Environnement)
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Partenaire
LCPME Laboratoire de Chimie Physique et Microbiologie pour l'Environnement
Hydrao
Aide de l'ANR 351 710 euros
Début et durée du projet scientifique :
novembre 2022
- 24 Mois