Fonctionnaliser chimiquement les fortes courbures aux échelles nanométriques pour optimiser les interactions lumière-matière – CARICATURES

Les interactions lumière-matière sont fondamentalement limitées à température ambiante par les couplages électrons-phonons. Alors qu’un émetteur quantique cryogénique peut interagir avec ~50% des photons incidents, ce nombre est diminué de 7 ordres de grandeur à température ambiante. Les résonateurs plasmoniques ont démontré un potentiel exceptionnel pour exalter ces interactions et rendre les propriétés des systèmes quantiques (émission de photons uniques, nonlinéarités) accessibles à température ambiante ; en particulier en atteignant des régimes de couplage fort. Toutefois, les premières réalisations souffrent d’importantes limitations, en particulier leur reproductibilité. Dans CARICATURES, nous allons répondre à ces problématiques en relevant un des défis majeurs de la chimie de surface des nanoparticules : fonctionnaliser spécifiquement les zones de forte courbure. Nous allons utiliser des origamis d’ADN pour positionner un émetteur unique entre la pointe d’un nanocube et un autre nanocube ou un miroir.