Dynamique cellulaire et moléculaire des cellules souches musculaires lors du déclin de l'hyperplasie musculaire chez la truite – FishMuSC
Le muscle squelettique est principalement constitué de fibres musculaires formées au cours du développement embryonnaire et fœtal. A l'exception de la régénération musculaire suite à une lésion, la formation de fibres (hyperplasie) cesse autour de la naissance chez les mammifères et peu après l'éclosion chez le poisson zèbre. L'hyperplasie musculaire nécessite la prolifération et la différenciation de cellules souches musculaires, également appelées cellules satellites, situées dans une niche distincte, entre la lame basale et la membrane plasmique de la fibre. Une fois différenciées, ces cellules fusionnent soit avec les fibres existantes pour générer des cellules plus grandes (hypertrophie), soit ensemble pour former de nouvelles fibres (hyperplasie). Les poissons d'intérêt agronomique ont une croissance musculaire post-larvaire continue, associée à la formation persistante de nouvelles fibres musculaires issues des cellules souches musculaires (cellules satellites). Néanmoins, la croissance musculaire hyperplasique diminue à la fin de la phase de croissance exponentielle, et les mécanismes moléculaires et cellulaires de l'arrêt de l'hyperplasie musculaire ne sont pas encore connus. Étant donné que le maintien d’un fort taux d’hyperplasie conditionne le potentiel de croissance de l’animal, l'objectif de ce projet est d’analyser la dynamique cellulaire et moléculaire des cellules souches musculaires lors du déclin de l'hyperplasie musculaire chez la truite. Pour atteindre cet objectif nous allons étudier pendant le déclin de l’hyperplasie, (i) l’évolution des caractéristiques des populations de cellules satellites, (ii) l’évolution du nombre de cellules satellites et (iii) la capacité myogénique des cellules satellites. Dans ce projet, l'utilisation d'un modèle biologique original (protocole de transplantation utilisant la truite mlc2-GFP) et de technologies innovantes permettant une investigation approfondie (RNAscope®, imagerie 3D et single cell RNAseq) offre une opportunité unique de comprendre la dynamique cellulaire et moléculaire des cellules souches musculaires lors du déclin de l'hyperplasie musculaire chez la truite.
Coordination du projet
Jean-Charles Gabillard (Laboratoire de Physiologie et Génomique des Poissons)
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Partenaire
LPGP Laboratoire de Physiologie et Génomique des Poissons
PanTher Physiopathologie animale et biothérapies du muscle et du système nerveux
Aide de l'ANR 414 260 euros
Début et durée du projet scientifique :
décembre 2020
- 48 Mois