Gestion maritime et côtière durable selon une approche intégrant combinant l'évaluation des services écosystémiques à une échelle territoriale et selon une perspective cycle de vie.
Les écosystèmes formés par les estuaires et les zones côtières sont essentiels pour le maintien et le développement d’activités humaines en fournissant un bouquet de Services Ecosystémiques (SE). Ces écosystèmes subissent des pressions anthropiques de plus en plus fortes liées à la coexistence de multiples usages sur des espaces restreints avec une urbanisation croissante, une hausse du transport maritime, une surexploitation des ressources aquatiques, ou la diversification des activités récréatives et touristiques. Les outils disponibles pour accompagner et guider les prises de décisions pour une gestion durable de ces territoires ne permettent pas d’intégrer correctement les impacts des activités humaines sur les SE. Une perspective intégrée, basée sur une approche holistique et cohérente comme l’Analyse du Cycle de Vie (ACV), est donc nécessaire. <br />Le projet COST TO COAST vise à combler ces lacunes et à développer les éléments manquants pour évaluer la durabilité d’un projet de développement maritime côtier à l'échelle du territoire, tout en évitant les transferts d’impacts selon une perspective cycle de vie.
COST TO COAST s’organise autour de quatre volets de recherche interconnectés qui vont permettre de :
1. créer un cadre conceptuel intégré basé sur l’état de l’art scientifique pour une évaluation des services écosystémiques (SE) dans une perspective cohérente avec l’ACV territoriale
2. développer une méthodologie pour identifier et évaluer le bouquet des SE pertinents, en cohérence avec les propriétés biophysiques de la zone côtière et les perceptions des parties prenantes impliquées sur le territoire
3. créer des indicateurs d’évaluation des impacts du cycle de vie sur les gains et les pertes de SE (intégrés dans la méthode IMPACT World+)
4. appliquer la méthodologie et les indicateurs développés sur deux cas d’étude, en étroite interaction avec les parties prenantes sur le terrain, i.e. l’Étang de Thau en France, sur le pourtour méditerranéen, et l’estuaire du Saint-Laurent au Québec, avec une emphase sur le lac Saint-Pierre.
A venir
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Les écosystèmes formés par les estuaires et les zones côtières sont essentiels pour le maintien et le développement d’activités humaines en fournissant un éventail de Services Ecosystémiques (SE). Ces écosystèmes subissent des pressions anthropiques de plus en plus fortes liées à la coexistence de multiples usages sur des espaces restreints avec une urbanisation croissante, une hausse du transport maritime, une surexploitation des ressources aquatiques, ou la diversification des activités récréatives et touristiques. Les outils disponibles pour accompagner et guider les prises de décisions pour une gestion durable de ces territoires ne permettent pas d’intégrer correctement les impacts des activités humaines sur les SE, notamment ceux qui offrent une perspective intégrée, holistique et cohérente comme l’Analyse du Cycle de Vie (ACV).
Le projet « Cost to coast » vise à combler ces lacunes et à développer les éléments manquants pour être en mesure d'évaluer la durabilité d’un projet ou d’un scénario de développement maritime côtier à l'échelle du territoire sans déplacer les impacts ailleurs selon une perspective cycle de vie.
Le projet « Cost to coast » s’organise autour de quatre volets de recherche interconnectés qui vont permettre de :
i. créer un cadre conceptuel intégré basé sur l’état de l’art scientifique pour une évaluation des SE dans une perspective cohérente avec l’ACV territoriale;
ii. développer une méthodologie pour identifier et évaluer le panier des SE en cohérence avec les propriétés biophysiques de la zone côtière et les perceptions des parties prenantes impliquées sur ce territoire géographique et socio-économique (acteurs du transport maritime, de la pêche, des activités industrialo-portuaires, récréo-touristiques...);
iii. créer des indicateurs d’évaluation des impacts du cycle de vie sur les gains/pertes en SE (intégrés, par exemple, dans la méthode IMPACT World+ et opérationnels dans les outils ACV);
iv. appliquer la méthodologie et les indicateurs développés sur deux cas d’étude, en étroite interaction avec les parties prenantes sur le terrain avec lesquelles les scénarios de développement seront élaborés, i.e. l’Étang de Thau en France, sur le pourtour méditerranéen, et l’estuaire du fleuve Saint-Laurent au Québec, avec une emphase sur le lac Saint-Pierre. Ces deux territoires offrent une grande diversité de SE, avec la fourniture directe de ressources à travers la présence d'activités d'aquaculture, de pêche et de conchyliculture, et indirectement, par le biais de services culturels, tels que ceux liés aux activités récréatives et culturelles.
Le projet est programmé sur trois ans et combine les expertises de six équipes de recherche en France et au Québec, multi- et interdisciplinaires. Les chercheurs et étudiants impliqués dans le projet relèvent de disciplines variées telles que l’ACV (analyse de systèmes, méthode d’évaluation des impacts du cycle de vie, opérationnalisation et développement d’outils ACV), l’évaluation des SE et leur monétarisation, la biologie marine, l’écologie, la géographie et l’économie. Le projet permettra la formation de 1 Postdoc, 4 doctorants et 3 étudiants en maîtrise, ainsi qu'une large production scientifique à travers des activités de publication et de communication. Le public cible du projet « Cost to coast » reste cependant les parties prenantes de zones maritimes côtières, les décideurs, mais également les praticiens ACV. Une attention particulière sera portée à ce que les livrables du projet soient adaptés à ce public dans leur forme et leur contenu pour en assurer leur usage et leur pérennité.
Monsieur Arnaud HELIAS (INRAE Centre Occitanie-Montpellier)
L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.
MARBEC Centre pour la biodiversité marine, l'exploitation et la conservation
SDAR – Agro Valo Méditérrannée INRAE Centre Occitanie-Montpellier
Polytechnique Montréal
CEE-M Centre d'Economie de l'Environnement
UQO Université du Québec en Outaouais
UQAM Université du Québec à Montréal
Aide de l'ANR 308 237 euros
Début et durée du projet scientifique :
mai 2020
- 36 Mois