L’immunité innée est une composante essentielle du système immunitaire. Elle doit être maintenue sous strict contrôle afin d’éviter des effets néfastes sur l’hôte, tels que l’immunodéficience ou l’autoimmunité. Le métabolisme des nucléotides cellulaires et les mécanismes de réparation de l’ADN sont associés à la régulation des réponses immunitaires innées, mais les mécanismes impliqués sont mal connus : il essentiel de les identifier afin de mieux comprendre certaines pathologies humaines.
Nous avions mis en évidence une réponse immunitaire innée constitutive dans des cellules humaines qui présentent une altération spécifique du métabolisme des nucléotides et des mécanismes de réparation de l’ADN. L’objectif de notre projet est (1) de caractériser les évènements précoces conduisant à cette réponse immunitaire innée, (2) d’évaluer le rôle d’un déséquilibre du pool de nucléotides dans l’induction de la réponse immunitaire innée dans des modèles cellulaires et murin, et (3) d’étudier la relation entre les dommages de l’ADN, le stress e réplication et l’immunité innée. Cette étude permettra d’identifier de nouveaux mécanismes impliqués dans la défense de l’hôte et de comprendre les relations fonctionnelles entre dommages de l’ADN, stress de réplication et immunité innée.
-PCR quantitatives pour quantifier les niveaux d’expression de certains gènes de la réponse interféron
-ARN interférence (siRNAs et shRNAs) pour dépléter des cellules de certaines protéines d’intérêt
-transductions pour exprimer des protéines d’intérêt dans certaines cellules
-technologie CRISPR/Cas9 pour inactiver dans des cellules certains gènes d’intérêt
-construction d’un modèle murin invalidé pour le gène de la cytidine désaminase
Confidentiels
Identification de nouveaux mécanismes impliqués dans la défense de l’hôte et de compréhension des relations fonctionnelles entre dommages de l’ADN, stress de réplication et immunité innée.
Rédaction prochainement d'un article
L'immunité innée est une composante essentielle du système immunitaire. Elle doit être maintenue sous strict contrôle afin d'empêcher des effets néfastes sur l'hôte, tels que l'immunodéficience ou l'autoimmunité. Le métabolisme des nucléotides cellulaires et de réparation de l'ADN sont associés à la régulation des réponses immunitaires innées. Toutefois, les mécanismes impliqués sont mal connus. Nous avons récemment mis en évidence une réponse immunitaire innée constitutive dans des cellules humaines qui présentent une altération spécifique du métabolisme des nucléotides et des mécanismes de réparation de l'ADN. L'objectif de notre projet est (1) de caractériser les événements précoces conduisant à cette réponse immunitaire innée, (2) d'évaluer le rôle d'un déséquilibre du pool de nucléotides dans l'induction de la réponse immunité innée dans des modèles cellulaires et murin, et (3) d'étudier la relation entre les dommages de l'ADN, le stress de réplication et l'immunité innée. Cette étude permettra d’identifier de nouveaux mécanismes impliqués dans la défense de l'hôte et de comprendre les relations fonctionnelles entre dommages de l’ADN, stress de réplication et immunité innée.
Madame Mounira Amor-Gueret (INSTITUT CURIE - SECT DE RECHERCHE)
L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.
INSTITUT CURIE - SECT DE RECHERCHE
INSTITUT CURIE - SECT DE RECHERCHE
Aide de l'ANR 384 020 euros
Début et durée du projet scientifique :
septembre 2014
- 39 Mois