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Le plan de recherche présenté étudie l'interaction entre l'adoption de technologie, la croissance économique et le commerce international. Le premier objectif de ce plan de recherche est offrir la première modélisation du processus d'adoption de technologie et croissance qui puisse, au même temps, (1) mesurer la diffusion de technologie et (2) quantifier sa contribution à la croissance. Pour atteindre ce objectif il faut combiner la théorie économique avec l'estimation structurelle. Cela me permets de quantifier l'influence de l'adoption de technologie sur la croissance depuis la Révolution Industrielle pour plus de 80 pays et 20 technologies. Ce projet donc permets de faire « growth accounting » en un sans dynamique, car l'on peut étudier comment l’évolution de l'adoption de technologie à différents moments du temps a influence la croissance d'un pays depuis 1800. Le deuxième objectif est étudier deux raisons fondamentales qui génèrent des différence en l'adoption de technologies: la formation d'entreprises et le commerce international.
Ces objectifs seront implémentés en quatre projets. Le premier développe le modèle théorique qui permet de mesurer la diffusion de différentes technologies et quantifier sa contribution à la croissance. C’est est un modèle de croissance avec des fondements microéconomiques et équilibre général où la croissance est générée par l'évolution du TFP. Le TFP résulte de l'agrégation de la productivité des différents technologies en équilibre. Cet exercice nous permet de définir un «grwoth accounting» dynamique. Nous obtenons une prédiction sur l’évolution de la croissance d'un pays pour toute la période d'étude. Cela suppose une innovation par rapport à littérature existante, qui étudie essentiellement ce problème d'une façon statique.
Le 2ième projet examine si l'hypothèse qu'une élasticité de substitution du revenu unitaire pour la demande des producteurs utilisant une technologie spécifique est raisonnable.
Le 3ième projet, propose un nouveau modèle où la création de la connaissance nécessaire pour adopter des nouvelles technologies provient des firmes elles-mêmes. Cette modélisation permet d’éviter les critiques empiriques de modèles d'adoption précédents qui sont basés sur la théorie de la connaissance. Le 4ième projet étudie l'adoption des technologies de l'information et la communication (TIC) avec ou sans commerce international. Nous faisons la distinction théorique entre deux composants de la révolution liées aux TIC: l'informatisation de la production qui économise l'emploi du travailleur avec une qualification moyenne et fragmentation de la production éventuellement dans différentes unités de production coordonnées informatiquement à l'étranger. Nous comparons les prédictions du modèle avec l'inclusion des TICs par rapport aux technologies antérieurs, qui sont « skilled-biased ».
Le premier projet est en voie d'achèvement. Il a été présenté lors de différents rendez-vous internationaux (NBER summer institute, Harvard U, Toronto, Dartmouth, UPF) et un draft est disponible («If technology has arrived everywhere, why has income diverged«). Le quatrième projet est lancé, et un travail annexe a été réalisé, il analyse le rôle de la révolution des TIC sur l'organisation de production internationale.
Pour le prochain semestre, je m'attends à produire un projet final du premier projet et commencer le deuxième et j'ai presque terminé le quatrième projet. Je serais en visite à l'université de Stanford l'année prochaine, ce qui me permettra d'interagir avec les meilleurs chercheurs et de me concentrer uniquement sur la recherche.
Deux working-papers: « «If technology has arrived everywhere, why has income diverged« (avec Diego Comin) and «International Mergers along the Global Supply Chain« (avec Sergi Basco)
Un article est paru dans le magazine de TSE expliquant mon projet avec le professeur Comin. Il a également été cité dans le blog économique du New York Times et d'autres blogs d'économie.
Ce programme de recherche étudie l'interaction entre l'adoption des technologies, la croissance économique et le commerce international. Le premier objectif du programme est de couvrir un nouvel aspect de la modélisation du processus d'adoption des technologies et de la croissance qui puisse, dans le même temps: (1) mesurer la diffusion des technologies et (2) quantifier sa contribution à la croissance. Pour atteindre cet objectif il faut combiner des éléments de théorie économique avec une estimation structurelle. Ceci nous permettra de quantifier l'influence de l'adoption des technologies sur la croissance depuis la Révolution Industrielle pour plus de 80 pays et 20 technologies. Le deuxième objectif est d’étudier deux des raisons fondamentales qui génèrent des différences dans l'adoption des technologies: la création d'entreprises et le commerce international.
Ces objectifs seront implémentés en quatre projets. Le premier projet (“Dynamics of Technology Adoption and Growth:1800-2000”, avec Diego Comin) développe le modèle théorique qui permet de mesurer la diffusion des différentes technologies et de quantifier sa contribution à la croissance. Ce modèle est un modèle de croissance d’équilibre général avec des fondements microéconomiques. Dans ce modèle la croissance est générée par l'évolution de la productivité totale des facteurs (TFP). Dans notre modèle, la TFP résulte de l'agrégation de la productivité des différentes technologies à l’équilibre. La TFP évolue de manière endogène et génère une courbe de diffusion pour chaque technologie, qui peut être estimée avec nos données. Nous estimons deux marges de diffusion pour chaque technologie et chaque pays: le décalage à l’adoption et le taux de pénétration. En utilisant les résultats de cette estimation pour différentes technologies, nous étudions comment leur évolution génère une trajectoire de croissance pour chaque pais. Cette exercice nous permet de définir une comptabilité de la croissance dynamique. Nous obtenons ainsi une prédiction de l’évolution de la croissance d'un pays sur toute la période d'étude. Ceci constitue une nouveauté par rapport à la littérature existante, qui étudie essentiellement ce problème d'une façon statique. Nos résultats préliminaires indiquent qu'il y a convergence dans le décalage d'adoption entre les pays, mais qu’il y a divergence des taux de pénétration.
Le deuxième projet («A generalized exploration of technology diffusion and growth», avec Diego Comin) examine si l'hypothèse qu'une élasticité de substitution du revenu unitaire pour la demande des producteurs utilisant une technologie spécifique est raisonnable. Il faut, donc, généraliser le modèle précédant pour qu'il soit non-homothétique.
Le troisième projet, («Firm Knowledge Creation», avec Thomas Chaney and Diego Comin), propose un nouvel modèle où la création de la connaissance nécessaires pour adopter nouvelles technologies provient des firmes elles-mêmes. Cette modélisation évite les critiques empiriques de modèles précédents. À savoir, la plupart de technologies ne sont pas plus coûteuses pour les pays en développement et les différences de niveau d’éducation entre ces derniers et les pays développés sont trop faibles pour pouvoir expliquer les importantes différences de productivité entre ces pays.
Le quatrième projet («Technology Adoption and the ICT revolution», avec Sergi Basco) étudies l'adoption des technologies de l'information et la communication (TIC) avec ou sans commerce international. Nous faisons la distinction théorique entre deux composants de la révolution liées aux TIC: l'informatisation de la production qui économise l'emploi du travailleurs avec une qualification moyenne et fragmentation de la production éventuellement dans différente unités de production coordonnées informatiquement à l'étranger. Nous comparons les prédictions du modèle avec l'inclusion des TICs par rapport aux technologies antérieurs, qui sont «skilled-biased».
Monsieur Marti MESTIERI (FONDATION JEAN JACQUES LAFFONT)
L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.
FONDATION JEAN JACQUES LAFFONT
Aide de l'ANR 195 000 euros
Début et durée du projet scientifique :
août 2013
- 48 Mois