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Les transferts culturels entre la Chine et l'Europe (XVIIe-XVIIIe siècles): échanges, esthétiques de la chinoiserie et constructions identitaires – CATHAYA

CATHAYA

Les transferts culturels entre la Chine et l'Europe (XVIIe-XVIIIe siècles): échanges, esthétiques de la chinoiserie et constructions identitaires<br /><br /><br />L’équipe, composée d’historiens des idées, d’historiens de l’art et d’une sinologue, se propose d’approfondir les développements de la recherche française et internationale sur les enjeux esthétiques, politiques et socioculturels qui accompagnent les échanges matériels et artistiques entre la Chine et l’Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Analyses des enjeux esthétiques, politiques et socioculturels accompagnant les échanges matériels et artistiques entre la Chine et l’Europe

Ce projet vise à apporter une interprétation socioculturelle et politique à l’historiographie des échanges artistiques sino-européens aux XVIIe et XVIIIe siècles, révélant notamment les stratégies de représentation individuelle et nationale à l’œuvre dans l’adoption, l’intégration ou le rejet de formes et d’artefacts de Chine ou d’Europe. <br />Les concepts de circulation et de réception forment les deux axes de réflexion et d’analyse des transferts culturels sino-européens. D’une part, notre travail s’articule autour de l’analyse des modes et des modalités de circulation des textes, des objets et des images de la Chine vers l’Europe et de l’Europe vers la Chine. D’autre part, notre travail cherche à nouer des liens entre l’esthétique de la réception afférente aux transferts culturels entre la Chine et l’Europe et les processus de construction d’identités culturelles au niveau individuel et national. <br />Le premier axe porte sur une histoire de la circulation des formes et des modèles artistiques entre la Chine et l’Europe. Il s’agit de retracer le parcours des motifs et des compositions d’objets et de textes depuis la Chine vers l’Europe et vice-versa. Le deuxième axe de notre travail portera sur la réception culturelle des textes et des artefacts en Europe et en Chine. Notre étude de la réception de l’art chinois en Europe et de l’art européen en Chine permettra de définir une sociologie du goût et des pratiques de consommation de l’art qui souligne l’interaction complexe entre les valeurs esthétiques et économiques. L’étude de la chinoiserie engagera un questionnement sur le lien entre transfert culturel et identité.<br /><br />

L’approche transdisciplinaire de notre objet d’étude favorise une diversité des cas d’étude (histoire de l’art, histoire des idées, littérature, culture matérielle). Les aspects analysés en priorité par les membres de l'équipe seront : la présence et le rôle des intermédiaires culturels jésuites entre la Chine et l’Europe (Jacques Marx), la diffusion du modèle horticole chinois dans les jardins à fabriques en Europe et le rôle de l’architecture française en Chine (Che Bing Chiu), les chinoiseries au théâtre (Isabella Falaschi), le rôle du goût chinois dans la construction d’une identité nationale et sociale en Grande-Bretagne (Vanessa Alayrac-Fielding), les influences et échanges artistiques à travers une réflexion sur la circulation des formes, des compositions et des modèles (Florence Raymond et Fleur Morfoisse-Guénault) entre la Chine et l’Europe. Le travail prend appui sur le projet d’organiser une exposition au Palais des Beaux-Arts de Lille sur les transferts artistiques entre la Chine et l’Europe, sous réserve d’accord des différentes instances muséales et municipales. Le projet se déroule en trois phases : la première étape laisse place à la réflexion théorique et méthodologique, notamment le travail préparatoire au projet d’exposition, la deuxième permet l’exploration des différentes études de cas et la préparation de l’exposition en elle-même, la troisième étape ets la tenue de l’exposition et d’un colloque à l'Université Lille 3. L’objectif est de renforcer l’expertise des membres de l’équipe, de développer une méthodologie transdisciplinaire de l’histoire de l’art et des idées en France et à l’étranger et de communiquer les résultats auprès de la communauté scientifique et de la société civile par un solide partenariat avec le monde muséal.

La valorisation des résultats de la recherche sera concrétisée par la tenue de l’exposition au Palais des Beaux arts à Lille courant 2017 et par la publication du catalogue, ainsi que par l'organisation d'un colloque international à l'Université Lille 3 suivie de la publication d'un volume collectif. Une publication d’une ou deux monographies devrait également voir le jour à l’issue du travail sur ce projet.

Communication des résultats auprès de la communauté scientifique et de la société civile. Impact des résultats auprès du grand public.

Sont attendues de ce projet:
- catalogue de l'exposition, cahiers pédagogiques et visioguides (sous réserve d'acceptation du projet d'exposition par le cabinet du maire de Lille)
- une ou plusieurs monographies
-des articles dans revues spécialisées
-une publication suivant le colloque international

L’équipe, composée d’historiens des idées, d’historiens de l’art et d’une sinologue, se propose d’approfondir les développements de la recherche française et internationale sur les enjeux esthétiques, politiques et socioculturels qui accompagnent les échanges matériels et artistiques entre la Chine et l’Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les concepts de circulation et de réception forment les deux axes de réflexion et d’analyse des transferts culturels sino-européens. D’une part, notre travail s’articule autour de l’analyse des modes et des modalités de circulation des textes, des objets et des images de la Chine vers l’Europe et de l’Europe vers la Chine. D’autre part, notre travail cherche à nouer des liens entre l’esthétique de la réception afférente aux transferts culturels entre la Chine et l’Europe et les processus de construction d’identités culturelles au niveau individuel et national.
Le premier axe porte sur une histoire de la circulation des formes et des modèles artistiques entre la Chine et l’Europe. Il s’agit de retracer le parcours des motifs et des compositions d’objets et de textes depuis la Chine vers l’Europe et vice-versa. Le deuxième axe de notre travail portera sur la réception culturelle des textes et des artefacts en Europe et en Chine. Notre étude de la réception de l’art chinois en Europe et de l’art européen en Chine permettra de définir une sociologie du goût et des pratiques de consommation de l’art qui souligne l’interaction complexe entre les valeurs esthétiques et économiques. L’étude de la chinoiserie engagera un questionnement sur le lien entre transfert culturel et identité.
L’approche transdisciplinaire de notre objet d’étude favorise une diversité des cas d’étude (histoire de l’art, histoire des idées, littérature, culture matérielle). Les aspects analysés en priorité par les membres de l'équipe seront : la présence et le rôle des intermédiaires culturels jésuites entre la Chine et l’Europe (Jacques Marx), la diffusion du modèle horticole chinois dans les jardins à fabriques en Europe et le rôle de l’architecture française en Chine (Che Bing Chiu), les chinoiseries au théâtre (Isabella Falaschi), le rôle du goût chinois dans la construction d’une identité nationale et sociale en Grande-Bretagne (Vanessa Alayrac-Fielding), les influences et échanges artistiques à travers une réflexion sur la circulation des formes, des compositions et des modèles (Florence Raymond et Fleur Morfoisse-Guénault) entre la Chine et l’Europe. Le projet comprend également une collaboration avec le Musée de la Céramique Yingge de Taipei à Taïwan sur le thème de la chinoiserie et l’organisation d’une exposition au Palais des Beaux-Arts de Lille sur les transferts artistiques entre la Chine et l’Europe. Le projet se déroule en trois phases : la première étape laisse place à la réflexion théorique et méthodologique, la deuxième permet l’exploration des différentes études de cas et la préparation des expositions, la dernière est celle de la valorisation des résultats de la recherche, notamment par la tenue de l’exposition à Lille fin 2014, la publication du catalogue et d'un volume collectif, et l'organisation d'un colloque international à l'Université Lille 3. L’objectif est de renforcer l’expertise des membres de l’équipe, de développer une méthodologie transdisciplinaire de l’histoire de l’art et des idées en France et à l’étranger et de communiquer les résultats auprès de la communauté scientifique et de la société par un solide partenariat avec le monde muséal.

Coordination du projet

Vanessa ALAYRAC-FIELDING (laboratoire CECILLE Centre d'Etudes en Civilisations, Langues et Littératures Etrangères) – valayrac@hotmail.com

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

CECILLE laboratoire CECILLE Centre d'Etudes en Civilisations, Langues et Littératures Etrangères

Aide de l'ANR 130 000 euros
Début et durée du projet scientifique : septembre 2013 - 36 Mois

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