Elaborée à l’initiative de chercheurs de la Société Américaine pour la biologie cellulaire (ASCB), et d’un groupe d’éditeurs de journaux scientifiques, la Déclaration de San Francisco souligne les limites du facteur d’impact (Journal Impact Factor) des revues scientifiques en tant qu’outil d’évaluation de la recherche. Ce texte adresse ainsi plusieurs recommandations aux organismes de recherche, agences de financement, journaux scientifiques, organismes qui produisent des métriques, et aux chercheurs, afin d’encourager de meilleures pratiques en matière d’évaluation de la recherche.
La DORA souligne la nécessité d’évaluer la recherche sur la qualité du contenu scientifique, et non sur les paramètres de publication ou l’identité du journal scientifique dans lequel la recherche est publiée. Elle recommande alors de ne pas utiliser de métriques basées sur le journal, telles que le facteur d’impact, pour les demandes de financement, les nominations et promotions, et invite à considérer la valeur de l’ensemble des productions scientifiques dans l’évaluation de la recherche. Soit non seulement les publications dans les revues, mais aussi les jeux de données, logiciels, et autres productions qui attestent également de la qualité de la recherche. De nouvelles mesures pourraient ainsi inclure des indicateurs qualitatifs d’impact de recherche comme l’influence sur les politiques et les pratiques. La déclaration insiste par ailleurs sur les opportunités offertes par la publication en ligne, telles que l’allégement des contraintes sur le nombre de références dans les articles.
Consulter les recommandations de la Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche
| L’ANR, engagée en faveur de l’ouverture des données de recherche |
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| L’ANR, par ailleurs, partenaire de la cOAlition S qui regroupe 11 organismes nationaux de financement, soutient le Plan S qui favorise le libre accès aux publications et aux données de recherche. Cet engagement de l’Agence s’inscrit dans le cadre du Plan national pour la science ouverte, présenté le 4 juillet par la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal. La politique de science ouverte de l’ANR est fixée dans le Plan d’action 2019. |
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