Mon parcours au sein de l’ANR : Loïc Dubois, responsable prévention et qualité de vie au travail

Loïc Dubois est responsable prévention et qualité de vie au travail (RPQV) au sein de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Il a intégré l'ANR en 2014 en tant que chargé de projets scientifiques (CPS) au département Numérique et mathématiques (NUMA), avant de changer de département en 2018 pour prendre en charge le comité de cybersécurité globale. Tout au long de son parcours, Loïc Dubois a développé une expertise reconnue en matière de sécurité physique, ainsi qu'une grande connaissance des règles de sécurité en général et une capacité avérée à gérer les risques psycho-sociaux. Découvrez son parcours.

Pourquoi avez-vous rejoint l'ANR ?

J’ai suivi une formation d'Ingénieur automatique spécialisé dans le traitement du signal à l’ENS E CUBE (Ecole Nationale Supérieure de l'Energie, l'Eau et l'Environnement) à Grenoble, et j’ai obtenu un doctorat en Images et interaction au LIRMM (Laboratoire d’Informatique, de Robotique et de Microélectronique) de Montpellier. C’est justement lors de la soutenance de ma thèse que mon directeur m'a envoyé une publication pour un poste à l’ANR de Chargé de projets scientifiques en ingénierie numérique et sécurité. Avec mon statut d'ingénieur et de docteur, je cherchais plutôt un emploi dans le secteur privé mais après avoir examiné les offres d'emploi disponibles, j'ai réalisé que cela ne correspondait pas vraiment à mes aspirations professionnelles. Étant passionné par la recherche, j'ai décidé de poursuivre dans ce domaine qui me tenait à cœur et de me tourner vers le secteur public.

Quel a été, jusqu’à présent, votre parcours professionnel ?

En 2014, j'ai intégré l'ANR en qualité de Chargé de projets scientifiques (CPS) au sein du département Numérique et mathématiques. J'ai été retenu pour contribuer à la gestion du comité 28, et le comité 10 Usine du futur de l’appel à projets générique, le principal appel de l’ANR qui s’adresse à toutes les communautés scientifiques et à tous les acteurs publics ou privés impliqués dans la recherche française. J’ai rapidement pu apporter mon soutien en qualité de CPS à d'autres comités. Ma principale mission consistait alors à mettre en place le comité de sélection, garantir son bon déroulement et l’application des règles de sélection de l’agence, puis à suivre les projets financés dans ce cadre. En 2016, après échanges avec le directeur des ressources humaines, j'ai assuré temporairement dans le cadre d’un remplacement les missions d’Assistant de prévention à l'ANR. C'est ainsi que j'ai commencé à travailler dans le domaine de la prévention. En 2017, lorsque la titulaire du poste est revenue, l'ANR était en phase de croissance. Il m’a alors été proposé de continuer d’occuper à temps partiel ce rôle.

Et puis, en 2019, après 5 ans passés en tant que CPS, ayant géré ou participé à plusieurs comités de sélection de l’appel à projets générique, organisé des défis, dirigé plusieurs éditions du WISG, le Workshop interdisciplinaire sur la sécurité globale, et collaboré sur des appels internationaux franco-allemands en sécurité, j’ai ressenti le besoin d’évoluer et l’envie de mettre mon énergie au service du bien-être de mes collègues.

Comment vos missions ont-elles évolué au sein de l’ANR ?

Dans le cadre de mon évolution de carrière à l'ANR et pour faire face à l'augmentation de la charge de travail liée à la prévention et à l’amélioration de la qualité de vie au travail, la Direction générale de l’Agence a validé la création d’un poste de Responsable prévention et de la qualité de vie au travail, au sein de la Direction des ressources humaines, à partir de novembre 2021. J'ai également poursuivi ma formation en tant que médiateur du travail pour l'ANR, ce qui m'a permis d'acquérir des compétences en gestion de conflits et en accompagnement du management. J’apporte aussi un point de vue métier à la direction des ressources humaines. En outre, la pandémie de Covid-19 m'a donné l’opportunité de dispenser des formations en ligne à des outils numériques, comme Webex par exemple, dans l’objectif de garantir un bon de niveau de communication entre les collaborateurs et collaboratrices de l’Agence. Mon intérêt pour la prévention a été renforcé par cette situation sanitaire exceptionnelle, et en particulier par la dimension humaine de ce domaine, qui est celle que j'apprécie le plus. J'ai également été impliqué dans les enquêtes menées pour gérer les conflits au sein de l'ANR, utilisant mes compétences pour aider à résoudre ces situations délicates.

J'ai aussi acquis une meilleure compréhension du fonctionnement des instances représentatives du personnel et des enjeux de pouvoir dans une structure. Cette expérience m'a également permis de développer une vision globale des processus ressources humaines d’une organisation.

Enfin, j'ai développé des compétences en diplomatie et une vision stratégique, qui m'ont permis de collaborer efficacement avec des collègues de tous niveaux hiérarchiques et de mener des négociations complexes avec des partenaires externes. Ces compétences constituent un atout précieux dans ma pratique professionnelle et me permettent de contribuer de manière significative au développement de l'ANR.

« Je pense que j’ai un poste qui nécessite beaucoup de tact ».

En tant que Responsable Prévention et de la qualité de vie au travail, j'ai pris part à des initiatives visant à améliorer les conditions de travail de nos agents et agentes comme, entre autres, la mise en place de postes de travail assis/debout, la fourniture de souris ergonomiques, l’organisation de conférences sur le bien-être au travail.

En outre, je préside actuellement l’association du personnel de l’Agence, pANaR, qui cherche à créer du lien et contribue au bien-être de mes collègues de par les activités proposées. Je suis fier de faire partie de cette agence et j'ai hâte de continuer à avoir un impact positif sur le monde de la recherche.

Quel conseil donneriez-vous à ceux qui hésitent à s’engager dans une mobilité interne ?

Mon conseil pour ceux qui hésitent à se lancer dans la mobilité interne est le suivant : Alea jacta est, comme l'aurait dit César lors de sa traversée du Rubicon. En d'autres termes, la mobilité interne représente une opportunité de sortir de sa zone de confort et de relever de nouveaux défis, ce qui peut être une réelle occasion de donner un nouvel élan à votre carrière, de développer de nouvelles compétences, d'acquérir une meilleure compréhension des différents services d’une structure, et de vous imprégner de sa culture dans son ensemble. Cela peut vous aider à vous dépasser et à atteindre de nouveaux sommets, tant sur le plan personnel que professionnel.

En fin de compte, la mobilité interne peut être une expérience enrichissante qui vous permettra de grandir et de vous épanouir dans votre carrière. Alors n'hésitez pas à vous lancer dans cette aventure et à saisir les opportunités qui se présentent à vous, car comme on dit souvent : qui ne tente rien n'a rien.

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Last updated on 19 July 2023
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