Narrow spectrum antibiotics to fight the convergence of bacterial resistance

Les faits marquants concernent le développement d’une méthode permettant de suivre le devenir des antibiotiques à l’intérieur des bactéries. Cette méthode repose sur la résonnance magnétique nucléaire (RMN) appliquée aux bactéries vivantes ou à des extraits de ces mêmes bactéries. Il s’agit d’une avancée majeure pour comprendre le mode d’action des antibiotiques en cours de synthèse par les membres de notre consortium. L’information clé est savoir si la bactérie est tuée par l’antibiotique avant que celle-ci ne puisse le détruire. Un second fait marquant concerne l’obtention très récente (mars 2024) d’un premier antibiotique (prodrogue) par les chimistes de notre consortium. L’étude du mode d’action est en cours. L’obtention du premier antibiotique a nécessité la mise au point de plusieurs étapes de synthèse qui pourront être utilisées pour optimiser les propriétés biologiques des antibiotiques que nous voulons développer en modifiant la structure de la première molécule obtenue. Une des propriétés les plus importantes que nous recherchons est la spécificité des antibiotiques vis-à-vis des bactéries pathogènes afin de respecter le microbiote. La stratégie repose sur la synthèse de prodrogues spécifiquement activées par les facteurs de résistance des bactéries pathogènes.