CE52 - Médecine régénérative

Fusion des cellules T aux muscles pour atténuer les dystrophies – TFUSE

Résumé de soumission

Les thérapies cellulaires testées depuis des décennies sur les myopathies se sont révélées décevantes. Alors que les cellules souches de l'adulte (cellules satellites -SC) sont extrêmement efficaces pour réparer les muscles endommagés dans des conditions normales, elles se greffent mal dans des muscles normaux, malades ou en régénération. Leur rejet immunitaire, une mort cellulaire massive et la dispersion limitée aux sites d'injection ont limité leur application pratique en thérapie. Les dystrophies affectant plusieurs, voire tous les muscles du corps, l'administration locale n'est guère un mode de thérapie acceptable pour ces maladies. Des progrès significatifs ont été réalisés grâce aux technologies de thérapie génique par saut d'exon, mais des inconvénients importants limitent leur utilisation généralisée pour les patients dystrophiques. Les cellules sanguines sont particulièrement intéressantes, car elles migrent dans les tissus subissant une réponse inflammatoire. Ceci est important car les muscles dystrophiques montrent une inflammation chronique. Cependant, les cellules sanguines ne fusionnent jamais aux cellules musculaires. Dans ce contexte, la découverte de Myomaker et Myomixer, deux protéines transmembranaires spécifiques des muscles ayant la propriété de provoquer la fusion de cellules hétérologues aux cellules musculaires in vitro, représente un changement de paradigme dans la possibilité de fusionner des cellules circulantes aux muscles. La première hypothèse de ce projet est que nous pouvons manipuler le mécanisme moléculaire de fusion pour provoquer la fusion de cellules sanguines génétiquement modifiées aux muscles atteints par la dystrophie musculaire de Duchenne. La deuxième hypothèse est que nous pouvons coupler des approches de thérapie cellulaire avec des outils de génie génétique pour amplifier l'impact de la fusion de cellules hétérologues aux muscles et obtenir une amélioration fonctionnelle de la maladie.

Coordination du projet

Christophe MARCELLE (Centre national de la recherche scientifique)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

END-ICAP Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
IMRB Université Paris est Créteil Val de Marne
Melis Centre national de la recherche scientifique

Aide de l'ANR 616 270 euros
Début et durée du projet scientifique : septembre 2022 - 48 Mois

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