Adaptation des plantes non-mycorhiziennes à la perte d’une symbiose ancestrale : quel rôle du microbiote racinaire dans leur nutrition phosphorée ? – SymbiLoss
Le microbiote peut jouer un rôle majeur dans l'adaptation de l'hôte. La grande majorité des plantes terrestres exploite la symbiose ancestrale mycorhizienne à arbuscules (MA) pour compléter leur nutrition phosphorée. Cependant, des découvertes récentes indiquent que la symbiose MA n'est pas essentielle. En effet, il existe au moins trois familles de plantes dites « non-mycorhiziennes » pour lesquelles la perte de la symbiose MA n'a été compensée par aucune innovation nutritionnelle majeure à notre connaissance. On a découvert que certaines Brassicacées non-mycorhiziennes s'associent à de nouveaux types de champignons endophytes racinaires capables de transférer du P à la plante, ce qui suggère l'existence d'associations nutritionnelles encore inconnues entre les plantes non-mycorhiziennes et leur microbiote. Ce projet vise à découvrir et à décrire ces associations en développant une nouvelle approche pour suivre le phosphore dans les communautés microbiennes de la rhizosphère. Nous émettons l'hypothèse que les plantes non-mycorhiziennes se sont adaptées à la perte de la symbiose AM en établissant de nouveaux partenariats nutritionnels microbiens favorisant leur nutrition P.
Coordination du projet
Juliana Almario (Laboratoire d'Ecologie Microbienne)
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Partenaire
LEM Laboratoire d'Ecologie Microbienne
Aide de l'ANR 325 675 euros
Début et durée du projet scientifique :
octobre 2022
- 48 Mois