CE02 - Terre vivante

Adaptation des plantes non-mycorhiziennes à la perte d’une symbiose ancestrale : quel rôle du microbiote racinaire dans leur nutrition phosphorée ? – SymbiLoss

Résumé de soumission

Le microbiote peut jouer un rôle majeur dans l'adaptation de l'hôte. La grande majorité des plantes terrestres exploite la symbiose ancestrale mycorhizienne à arbuscules (MA) pour compléter leur nutrition phosphorée. Cependant, des découvertes récentes indiquent que la symbiose MA n'est pas essentielle. En effet, il existe au moins trois familles de plantes dites « non-mycorhiziennes » pour lesquelles la perte de la symbiose MA n'a été compensée par aucune innovation nutritionnelle majeure à notre connaissance. On a découvert que certaines Brassicacées non-mycorhiziennes s'associent à de nouveaux types de champignons endophytes racinaires capables de transférer du P à la plante, ce qui suggère l'existence d'associations nutritionnelles encore inconnues entre les plantes non-mycorhiziennes et leur microbiote. Ce projet vise à découvrir et à décrire ces associations en développant une nouvelle approche pour suivre le phosphore dans les communautés microbiennes de la rhizosphère. Nous émettons l'hypothèse que les plantes non-mycorhiziennes se sont adaptées à la perte de la symbiose AM en établissant de nouveaux partenariats nutritionnels microbiens favorisant leur nutrition P.

Coordination du projet

Juliana Almario (Laboratoire d'Ecologie Microbienne)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

LEM Laboratoire d'Ecologie Microbienne

Aide de l'ANR 325 675 euros
Début et durée du projet scientifique : octobre 2022 - 48 Mois

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