Laboratoire de Carbones Biosourcés IJL-Bordet – CarbioLab

Avec l’interdiction à terme des moteurs thermiques et la possibilité pour la France d’atteindre l’indépendance énergétique grâce à la filière méthanisation, une explosion des besoins en supercondensateurs (véhicules électriques et hybrides) et en méthodes de dépollution (purification des biogaz) semble inexorable. L’utilisation et la production de charbons actifs (CAs) constituent sans aucun doute l’une des meilleures réponses à ces marchés en forte croissance.
Le laboratoire CarBioLab, commun à l’Institut Jean Lamour (UMR 7198 CNRS - Université de Lorraine) et à la société Groupe Bordet, a pour objectif principal de développer, produire et industrialiser des charbons actifs de haute technicité sur le sol français pour deux applications principales : l’épuration des biogaz et les supercondensateurs.
La stratégie de CarBioLab est de redynamiser le marché du charbon actif avec l’introduction d’une nouvelle génération de charbons actifs, plus responsable, respectueuse de l’environnement et issue des circuits courts. 3 axes de recherche seront développés au sein de CarBioLab afin de répondre à nos objectifs:
- Développement de CAs biosourcés à l’échelle laboratoire et évaluation de leurs performances ;
- Développement d’un prototype à l’échelle 1 et détermination des méthodologies d’évaluation ;
- Optimisation des procédés et transfert technologique.
Les compétences reconnues de l’IJL, et en particulier de l’équipe « Matériaux Biosourcés », dans la synthèse et la caractérisation de matériaux carbonés biosourcés élaborés par différents types de procédés de pyrolyse et d’activation, associées à l’expérience industrielle de Groupe Bordet dans la production du charbon de bois et sa transformation en charbon actif végétal, vont permettre la pérennisation d’une dynamique de recherche et développement déjà initiée entre l’IJL et Groupe Bordet depuis 2019. En outre, les compétences, savoir-faire et équipements complémentaires du Groupe Bordet et de l’IJL renforcent la cohérence et l’intérêt de la mise en place d’une structure commune instaurant les conditions pour des échanges scientifiques et techniques plus réguliers et donc une meilleure réactivité.