Résilience - COVID-19 - Résilience - Coronavirus disease 2019

Des régulations territoriales au changement d’activité des acteurs locaux du système de soin gérant la crise Covid – ReSOTON

RESOTON

Le projet RéSOTON vise à comprendre le rôle des régulations collectives opérées dans des cellules de crise COVID-19 coordonnées par l’hôpital sur les changements d’activité des acteurs du système de santé. Les 5 acteurs identifiés, qui ont eu des modifications conséquentes de leur activité, sont les médecins généralistes, les pharmacies hospitalières, les chambres mortuaires, les Ehpad, les cliniques privées.

La résilience des organisations est celle des régulations individuelles et collectives pour réorganiser le travail

adaptation face aux variabilités, réélaboration des règles, développement de savoir-faire individuel et collectif, construction du sens du métier, préservation de la santé.

observation ergonomique de cellules de crise (34 CHUGA, 34 territoriales) depuis mars 2020, 27 entretiens individuels avec des acteurs clés du territoire, 3 REX (pharmacie, chambre mortuaire), 10 observations et entretiens de médecins généralistes, 3 mois d’observation et 20 entretiens individuels d’un Ehpad. Des données continuent à être récoltées pendant la 3ème vague de la pandémie.
Ce matériel sera analysé dans une double perspective : 1/ les écarts entre les décisions prises dans les cellules de crise, perçues comme très résilientes par les acteurs y participant, et les adaptations permanentes sur le terrain, vécues comme intensification et parfois injonctions ; 2/ les régulations au niveau du territoire permettent de dégager des marges de manœuvre favorisant les possibilités d’agir sur les situations pour les professionnels.

Trois résultats ressortent sur la résilience organisationnelle : 1/ la résilience du système de santé dépend de la capacité collective à s’adapter, à rebondir des organisations, de la coordination entre les personnes et les services, du travail en réseau sur le territoire entre les différents acteurs institutionnels ; 2/ La gestion collective de la crise dépend de l’articulation entre la sécurité réglée et la sécurité gérée et des marges de manœuvre possibles; 3/ Des phénomènes d’apprentissage individuel et organisationnel surgissent et rendent l’organisation collective capacitante soutenant la capacité de s’adapter.

L’impact de ce projet est de continuer à améliorer le réseau de santé local, l’organisation hospitalière et la qualité des soins, par la production d’analyse sur les régulations et les transformations de l’activité individuelle et collective. La résilience organisationnelle permet l’amélioration de la qualité de vie au travail et de la qualité de soins.

en cours

Le projet RéSOTON vise à comprendre le rôle des régulations collectives opérées dans des cellules de crise COVID-19 coordonnées par l’hôpital sur les changements d’activité des acteurs du système de santé. Les 5 acteurs identifiés, qui ont eu des modifications conséquentes de leur activité, sont les médecins généralistes, les pharmacies hospitalières, les chambres mortuaires, les Ehpad, les cliniques privées.
La résilience des organisations est celle des régulations individuelles et collectives pour réorganiser le travail : adaptation face aux variabilités, réélaboration des règles, développement de savoir-faire individuel et collectif, construction du sens du métier, préservation de la santé.
Le caractère faisable de cette recherche est que les données de terrain ont déjà été récoltées : observation ergonomique de cellules de crise (34 CHUGA, 34 territoriales) depuis mars 2020, 27 entretiens individuels avec des acteurs clés du territoire, 3 REX (pharmacie, chambre mortuaire), 10 observations et entretiens de médecins généralistes, 3 mois d’observation et 20 entretiens individuels d’un Ehpad. Des données continuent à être récoltées pendant la 3ème vague de la pandémie.
Ce matériel sera analysé dans une double perspective : 1/ les écarts entre les décisions prises dans les cellules de crise, perçues comme très résilientes par les acteurs y participant, et les adaptations permanentes sur le terrain, vécues comme intensification et parfois injonctions ; 2/ les régulations au niveau du territoire permettent de dégager des marges de manœuvre favorisant les possibilités d’agir sur les situations pour les professionnels.
Trois verrous scientifiques sont identifiés favorisant la résilience organisationnelle : 1/ la résilience du système de santé dépend de la capacité collective à s’adapter, à rebondir des organisations, de la coordination entre les personnes et les services, du travail en réseau sur le territoire entre les différents acteurs institutionnels ; 2/ La gestion collective de la crise dépend de l’articulation entre la sécurité réglée et la sécurité gérée et des marges de manœuvre possibles; 3/ Des phénomènes d’apprentissage individuel et organisationnel surgissent et rendent l’organisation collective capacitante soutenant la capacité de s’adapter.
Le projet est découpé en 4 WP sur 12 mois: WP1 Analyse de l’activité collective dans les cellules de crises : étude des communications à l’aide du logiciel Actograph pour rendre compte de la coopération et des décisions collectives. WP2 Analyse de l’activité individuelle et collective des acteurs dans la gestion de la crise : analyse d’une cinquantaine d’entretiens individuels avec des acteurs clés à l’aide du logiciel N-Vivo et réalisation de retour d’expérience des 5 acteurs cibles identifiés (3 réunions collectives) qui feront l’objet de monographie. WP3 Confrontation entre l’analyse des régulations territoriales et l’activité des acteurs pour formaliser des recommandations sur les conditions d’une résilience collective organisationnelle. Des restitutions auprès des acteurs décisionnaires et locaux, des séminaires scientifiques seront organisés.WP4 Production des connaissances scientifiques, valorisation et livrables : 2 articles, 1 workshop et la participation à un congrès national et international.
Le consortium est composé de Sandrine Caroly (PR ergonomie- PACTE) et de Vincent Bonneterre (PUPHCHUGA/ Timce). Ils ont l’habitude de travailler ensemble et peuvent s’appuyer sur leur réseau scientifique. Le projet prévoit d’embaucher un post-doctorant pour aider à l’analyse des données (WP1, WP2) et à leur valorisation.
L’impact de ce projet est de continuer à améliorer le réseau de santé local, l’organisation hospitalière et la qualité des soins, par la production d’analyse sur les régulations et les transformations de l’activité individuelle et collective. La résilience organisationnelle permet l’amélioration de la qualité de vie au travail et de la qualité de soins.

Coordination du projet

Sandrine CAROLY (Pacte - Laboratoire de sciences sociales)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

PACTE Pacte - Laboratoire de sciences sociales

Aide de l'ANR 72 420 euros
Début et durée du projet scientifique : juin 2021 - 12 Mois

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