Les plastiques marins comme vecteurs de pathogènes humains – VectoPlastic
Transportés par les courants, les plastiques s’échouent sur les zones côtières, lieux de la pêche artisanale. Les plastiques peuvent héberger des agents pathogènes qui sont impliqués dans des épidémies humaines. Il est légitime de se demander si ces pathogènes et leurs gènes de virulence & résistance (PVR) peuvent être transférés vers les animaux marins qui ingèrent des plastiques, et in fine, potentiellement vers l’homme qui les consomme. Les plastiques joueraient ainsi un rôle de vecteur. VectoPlastic met en place une approche pluridisciplinaire pour évaluer ce rôle dans un socio-écosystème dépendant de la pêche artisanale à Madagascar. Les objectifs sont d’évaluer le transfert des PRV vers 2 espèces commerciales, leur persistance depuis la capture jusqu’à la vente sur les étals, la perception des populations de la menace sanitaire lié aux plastic & PRV, et l’estimation d’un risque intégré ; pour définir des actions de sensibilisation et de gestion adaptées au contexte socioculturel.
Coordinateur du projet
Monsieur Thierry Bouvier (Centre pour la biodiversité marine, l'exploitation et la conservation)
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Partenaire
MARBEC Centre pour la biodiversité marine, l'exploitation et la conservation
MIVEGEC Maladies Infectieuses et Vecteurs : Ecologie, Génétique, Evolution et Contrôle
CHU Hôpital Arnaud-de-Villeneuve, Pôle Biologie-Pathologie
LEMAR LABORATOIRE DES SCIENCES DE L'ENVIRONNEMENT MARIN
LERPAC-ODE-UL Unité Littoral
SENS Savoirs, ENvironnement, Sociétés
Université de Toliara / Institut Halieutique et des Sciences Marine (IH.SM)
Aide de l'ANR 510 448 euros
Début et durée du projet scientifique :
juin 2022
- 42 Mois