Gestion et Régulation Transfrontalière de l'Urbanisation Diffuse – GeRTrUD
Gestion et Régulation Trasnfrontalière de l'Urbanisation Diffuse
L’urbanisation « diffuse », c’est-à-dire aux marges ou en dehors des agglomérations urbaines et à caractère peu dense et dispersé, concentre de nombreux enjeux de la production urbaine contemporaine, en particulier de développement durable, et met à l’épreuve les capacités de de gestion et de régulation de l'urbanisation par les acteurs publics. Les situations transfrontalières constituent un terrain d’étude intéressant pour l'étudier.
comprendre les modalités de gestion et de régulation de l'urbanisation diffuse
GeRTrUD a deux objectifs principaux. Le premier objectif est de mieux comprendre les pratiques d’acteurs en matière d’urbanisme diffus dans les espaces transfrontaliers et d’apporter des connaissances sur la gestion et la régulation de l’urbanisme diffus. Le deuxième objectif est de partager les pratiques d’acteurs, élaborées au cas par cas à partir des outils disponibles et des problèmes rencontrés, pour gérer au mieux ces espaces.
À travers GeRTrUD, nous proposons d’analyser les processus d’urbanisation diffuse et la manière dont ils sont régulés, dans cinq régions urbaines transfrontalières à la France liées aux polarités de Bayonne-Saint Sébastien, Genève, Lille, Luxembourg et Strasbourg.
Notre analyse est basée sur une enquête qualitative, à partir d’entretiens semi-directifs menés auprès des acteurs, publics et privés, de l’urbanisme et de la coopération transfrontalière, agissant à l’échelle locale, infra-régionale ou nationale selon les cas d’étude.
Les situations transfrontalières constituent à la fois un cadre fécond de comparaison internationale des systèmes de planification, et aussi un moyen d’étudier les formes spécifiques de régulation de l’urbanisation diffuse qui se développent au sein d’une région urbaine franchissant les frontières. Les terrains correspondent à de grandes régions urbaines et présentent une variété de localisations de l’urbanisation “diffuse” (marges de grandes agglomérations, autour de villes petites ou moyennes, en franges plus rurales, etc.), de types de changement d’occupation des sols et de dynamique de développement (résidentielles, économiques, touristiques, etc.).
L’urbanisation diffuse, aux marges des agglomérations urbaines, à caractère peu dense et dispersé, concentre les enjeux de la production urbaine aujourd’hui, notamment en matière de développement durable. C’est aussi dans ces territoires que l’urbanisation est la plus difficile à contrôler et à organiser pour les acteurs publics, même si l’on y voit aujourd’hui émerger de nouvelles formes d’intervention publique. Cette recherche vise à mettre en évidence empiriquement la manière dont se structurent concrètement ces processus ; à comprendre les difficultés à planifier, gérer et gouverner l’urbanisation diffuse ; à identifier empiriquement et à analyser les pratiques originales et les projets innovants en la matière. Nous conduirons une analyse comparative des processus d’urbanisation diffuse, et de la manière dont ils se régulent, dans cinq régions urbaines transfrontalières à la France (Bayonne, Genève, Lille, Luxembourg, Strasbourg). Les situations transfrontalières constituent un terrain très riche pour notre recherche, à la fois comme un cadre fécond de comparaison internationale mais aussi pour étudier les formes spécifiques de régulation de l’urbanisation diffuse s’y développent.Nous étudierons les stratégies des acteurs publics et privés qui y sont confrontés ou qui y contribuent, et la manière dont ils s’organisent pour agir. Nous organiserons des ateliers d’échanges de pratiques avec des groupes de professionnels et des groupes d’élus issus de ces territoires.
Coordination du projet
Joel Idt (LABORATOIRE D'URBANISME)
L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.
Partenaire
LAB'URBA LABORATOIRE D'URBANISME
Aide de l'ANR 268 920 euros
Début et durée du projet scientifique :
février 2020
- 48 Mois