Le projet DSAFHIR associe sciences sociales et épidémiologie pour analyser les mécanismes producteurs d’inégalités sociales et de genre en termes d’accès à la santé et aux protections sociales et légales dans les situations d’asile et de refuge, concernant en particulier la santé sexuelle et reproductive. Porté par l’Observatoire du Samusocial et le Cridup (Université de Paris 1), il vise (1) à mieux identifier les risques spécifiques que rencontrent les femmes migrantes et réfugiées en situation de précarité administrative et sociale, (2) à analyser les éventuels freins structurels à l’accès aux services existants pourtant pensés comme un service public universel et (3) d’interroger la mise en place d’offres de services spécifiques à partir de l’analyse longitudinale d’une cohorte de femmes réparties par tirage au sort en trois groupes d’intervention. La méthodologie mixte (qualitative et quantitative) et interventionnelle s’inscrit dans la double perspective de production de connaissances nouvelles sur les migrations féminines et d’outils d’amélioration des politiques publiques facilitant le recours aux droits et aux soins et les parcours d’insertion sociale.
Madame Armelle ANDRO (centre de recherche de l'idup)
L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.
CRIDUP centre de recherche de l'idup
Samusocial Samu social de Paris
Aide de l'ANR 364 463 euros
Début et durée du projet scientifique :
mars 2016
- 36 Mois