DS0102 -

Effets transgénérationnels et réponses physiologiques à la sécheresse à répétition dans les chêne (Quercus ilex) – TRANSfER

Résumé de soumission

L’objectif principal de ce projet est de quantifier et de comprendre les impacts physiologiques de sécheresses récurrentes chez les arbres et en particulier le rôle potentiel d’une régulation épigénétique trans-générationnelle dans l’adaptation à ces sécheresses récurrentes. En particulier, on détaillera comment un antécédent de sécheresse à long terme chez les géniteurs modifie les mécanismes physiologiques sous –jacents aux bilans de carbone, azote et eau chez de jeunes chênes verts (Quercus ilex L.) et leurs symbiontes mycorhiziens soumis à de nouveaux épisodes récurrents de sécheresse. Les quatre objectifs interdépendants suivants seront poursuivis :

1) Quantifier les effets trans-générationnels potentiels d’une sécheresse de 13 ans sur la germination des glands ainsi que sur l’établissement et la performance des plantules de chêne.

2) Analyser l’impact d’évènements de sécheresse récurrents et d’évènements pluvieux subséquents sur la physiologie et la plasticité de l’acquisition et de l’allocation du carbone, de l’azote et de l’eau.

3) Etudier l’impact de l’historique du régime hydrique (sécheresse à long terme) sur la diversité et composition des communautés mycorhiziennes et sur leur rôle dans l’allocation du carbone, de l’eau et de l’azote chez de jeunes chênes soumis à des évènements de sécheresse récurrents.

4) Mettre en évidence l’origine épigénétique potentielle des effets trans-générationnels adaptatifs (une ‘mémoire’ de la sécheresse) et ses lien potentiels avec les réponses physiologiques des jeunes arbres et de leurs symbiontes mycorhiziens.

Ce projet tirera parti d’une expérimentation à long-terme in situ (le site CNRS de Puéchabon près de Montpellier) et de l’infrastructure CNRS Ecotron Européen de Montpellier qui a des capacités de contrôle environnemental et de mesure des flux unique au niveau international. L’utilisation simultanée de trois traceurs isotopiques (13C, 15N and Deuterium) permettra de suivre le devenir du carbone, de l’azote et de l’eau depuis la feuille jusqu’au sol ou l’atmosphère. En combinant l’identification de marqueurs épigénétiques, des mesures d’expression des gènes et l’analyse des conséquences d’une mémoire trans-générationnelle sur l’acquisition et l’allocation du carbone, de l’azote et de l’eau dans de jeunes arbres et au niveau de l’écosystème, ce projet va combler une lacune importante dans notre compréhension de comment une espèce méditerranéenne clé-de voute peut s’acclimater ou s’adapter aux conditions climatiques futures. Ce projet appartient donc pleinement au défi sociétal “Gestion sobre des ressources et adaptation au changement climatique” identifié par l’ANR.

Coordination du projet

Alexandru Milcu (Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

CEFE UMR 5175 CNRS Languedoc-Rou Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive

Aide de l'ANR 273 456 euros
Début et durée du projet scientifique : mars 2017 - 36 Mois

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