Blanc Inter II - SVSE 7 - Blanc International II - SVSE 7 - Biodiversité, évolution, écologie et agronomie

Interactions entre la POllution et les Changements climatiques : développement d'une nouvelle stratégie de surveillance – IPOC

Effets conjugués de la pollution et des changements climatiques sur la faune aquatique

La connaissance des réponses biologiques d'espèces-sentinelles aux contraintes environnementales naturelles et d'origine humaine pourrait permettre d'évaluer la vulnérabilité des écosystèmes aquatiques anthropisés au changement climatique. Le projet IPOC propose une stratégie de surveillance à partir d'une approche écotoxicologique pluridisciplinaire.

Evaluer la vulnérabilité des écosystèmes aquatiques anthropisés au changement climatique

Les fortes pressions d’origine anthropique (contamination chimique, réchauffement climatique) exercées sur les milieux aquatiques continentaux et côtiers nécessitent un diagnostic de l’état de santé de ces écosystèmes procurant d'inestimables services aux populations humaines riveraines. Il s'agit par ce projet de procurer à la communauté scientifique et aux gestionnaires de l'environnement une boîte à outils applicable à l'évaluation des effets biologiques induits sur des espèces-sentinelles communes, ici des mollusques bivalves (moules).

La qualité des écosystèmes doit être évaluée non seulement par des outils écologiques (caractéristiques des populations) mais, de façon complémentaire, par un diagnostic écophysiologique et écotoxicologique évaluant l’état de santé des individus par des analyses du gène à la cellule, de l'organe à la fonction. Utilisant comme « sentinelles » deux espèces de moules, le projet IPOC couplera expérimentation en laboratoire et observation sur le terrain, sur une échelle géographique exceptionnelle, de l’Arctique Canadien aux mers australes (Archipel des Kerguelen).

Non applicable (projet en cours de démarrage)

Non applicable (projet en cours de démarrage)

Non applicable (projet en cours de démarrage)

Face aux pressions environnementales d’origine anthropique (contamination chimique, réchauffement climatique, eutrophisation, surexploitation des ressources vivantes) qui génèrent un changement global (Levitus et al., 2000 ; Quay, 2002), les organismes marins présentent des réponses adaptatives de nature comportementale, physiologique (plasticité phénotypique), ontogénique et évolutive (Reusch and Wood, 2007) qui se répercutent individuellement sur leurs traits de vie et, au niveau populationnel, sur la dynamique spatio-temporelle. Déterminer les réactions possibles des communautés vivantes à ces changements est un réel défi pour les scientifiques environnementalistes. En milieu marin côtier où se concentre l’essentiel de la productivité écologique, l’impact de la pollution déjà avéré pose des questions supplémentaires aux gestionnaires de ces milieux et aux producteurs de ressources halieutiques et aquacoles. Quel est l’avenir des populations de mollusques filtreurs constituant des biomasses importantes et parfois, des stocks conchylicoles de grande valeur économique, voire sociale (communautés inuites du Québec). Quelles seraient les conséquences sur le plan écologique de l’affaiblissement de ce maillon essentiel de la chaîne trophique littorale ? Dans ce contexte, le projet IPOC souhaite procurer à la communauté scientifique une nouvelle forme de « boîte à outils » pour l'évaluation des effets biologiques induits sur la faune du milieu littoral par l’action combinée des principaux facteurs de perturbation d'origine anthropique des milieux aquatiques, la pollution et des changements climatiques. La méthode est celle de la compilation d’outils diagnostiques assemblés à partir des dernières connaissances scientifiques dans le domaine de l’écotoxicologie des milieux aquatiques. Mise en oeuvre par des équipes expérimentées, déjà liées par des accords de réseaux (Réseau Atlantique d’Ecotoxicologie CIRE, GDR international EXECO), cette approche couplera observation et expérimentation, sur une échelle géographique exceptionnelle, de l'Arctique Canadien aux mers australes. La complémentarité des actions de recherche sera transcrite au niveau académique avec l’implication de plusieurs étudiants de master et de 3eme cycle de nos universités qui seront co-encadrés par des membres du consortium.

Coordination du projet

Michel AUFFRET (Laboratoire des sciences de l'Environnement MARin) – auffret@univ-brest.fr

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

UPEI University of Prince Edward Island
Environnement Canada Environnement Canada, Section de la recherche sur les écosystèmes fluviaux
IML-MPO Institut Maurice-Lamontagne, Ministère Pêches et Océans Canada
INRS-IAF (Coordonnateur canadien) Institut National de la Recherche Scientifique – Institut Armand-Frappier
TOXEN-UQAM Centre TOXEN - Centre interinstitutionnel de recherche en toxicologie environnementale, Université du Québec à Montréal (UQAM)
SEPAQ SÉPAQ - Aquarium du Québec
Biodôme Montréal Biodôme de Montréal
Lab-Bell inc. Lab-Bell inc.
CEAEQ-Ministère DDEP Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec (CEAEQ), Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs
Makiwik Corp. Makivik Corporation
UM-LIEBE Laboratoire des Interactions Ecotoxicologie, Biodiversité, Ecosystèmes
UCBN-BioMEA Biologie des Mollusques Marins & des Ecosystèmes Associés
UBO-LEMAR Laboratoire des sciences de l'Environnement MARin
UR-IAE Unité de Recherche "Interactions Animal-Environnement"
ULH-LEMA Laboratoire d'Ecotoxicologie - Milieux aquatiques

Aide de l'ANR 421 054 euros
Début et durée du projet scientifique : décembre 2012 - 36 Mois

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