Réalisation d’Accéléromètres à Grande Etendue de mesure – RAGE
L'accéléromètre thermique est apparu comme une véritable rupture technologique par rapport aux accéléromètres traditionnels pendulaires qui sont très mal adaptés à la tenue aux chocs. En effet, grâce à leur architecture, ils sont résistants à des accélérations supérieures à 20 000 g. Outre leur survie à ces environnements extrêmes, le capteur doit également permettre la mesure de ce niveau d’accélération. Le principal but de cette étude consistera à utiliser le principe de l’accéléromètre thermique pour mesurer des accélérations équivalentes à celle de l’environnement c'est-à-dire quelques 1000 à qqs 10000 g. D’autre part le recourt aux microtechnologies permettra de réduire fortement l’encombrement et d’atteindre des coûts de fabrication concurrentiels.
Cela permettrait d'envisager des applications duales aussi bien dans le domaine de la défense que dans le civil. En effet dans le premier des domaines cités, il y aurait les deux applications suivantes : le calcul embarqué de la vitesse initiale des munitions tirées au canon et l'intelligence d'impact des pénétrateurs. Dans le domaine civil, ces dispositifs seraient utilisés comme capteurs de chocs ou de vibrations de très fortes amplitudes dans des secteurs tels que les transports, l’aéronautique, le génie civil, la recherche pétrolière,…
A l’heure actuelle, il n’existe que très peu de capteurs fonctionnant dans cette gamme d’accélération avec de bonnes caractéristiques de stabilité et de précision. Leur technologie le plus souvent « pièzo-résistive » est nord-américaine et leur coût est prohibitif pour être monté en série par exemple dans les munitions. C’est pourquoi le développement d’un tel capteur MEMS basé sur les échanges thermiques serait à lui seul une innovation majeure dans ce domaine. De plus l’utilisation d’un nouveau principe de détection des variations de température à base de matériaux pyroélectriques devrait apporter un gain de performances notamment en terme de bande passante.
Coordination du projet
Alain GIANI (UNIVERSITE DE MONTPELLIER II [SCIENCES TECHNIQUES DU LANGUEDOC]) – alain.giani@ies.univ-montp2.fr
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Partenaire
ISL INSTITUT FRANCO - ALLEMAND
IES UNIVERSITE DE MONTPELLIER II [SCIENCES TECHNIQUES DU LANGUEDOC]
Aide de l'ANR 185 462 euros
Début et durée du projet scientifique :
octobre 2011
- 30 Mois