CSOSG - Concepts, Systèmes et Outils pour la Sécurité Globale

Capteurs autonomes miniatures communicants pour la détection de gaz de combats – CAMIGAZ

Résumé de soumission

L’avènement du terrorisme international implique de se prémunir au mieux des attaques potentielles, et notamment de celles utilisant des gaz de combat qui sont parmi les plus simples à mettre en œuvre (comme par exemple lors de l'attaque du métro de Tokyo en 1995).

Il existe aujourd’hui un certain nombre de dispositifs sensibles aux gaz toxiques, mais ceux-ci souffrent de certains défauts réduisant considérablement leur intérêt dans divers types de surveillance ou d’intervention. Il n’existe pas à ce jour de capteurs miniatures autonomes ultrasensibles et spécifiques qui puissent communiquer leur message d’alerte à distance.

En s’appuyant sur une preuve de concept démontrée très récemment sur des capteurs à base de nanofils de silicium fonctionnalisés (EP2154525), le projet Camigaz vise à développer un démonstrateur issu des nanotechnologies, en rupture avec les systèmes d’alerte existant à ce jour, pour la détection d’armes chimiques gazeuses.

L’utilisation de nanofils de silicium fonctionnalisés par des récepteurs chimiques moléculaires sélectifs permet, dans une configuration transistor, la détection immédiate très sélective de composés toxiques. Cela a déjà été démontré pour les composés organophosphorés (famille du sarin). Deux fonctionnalisations différentes seront développées dans le projet en vue d’obtenir un capteur sensible également à l’acide cyanhydrique et à l’ypérite (gaz moutarde). Ces trois types de gaz figurent parmi les plus dangereux, ils sont potentiellement accessibles et manipulables par tout groupe terroriste.

Au cours du projet deux générations de capteurs autonomes seront développées. La première comprendra des dispositifs relativement simples avec des fonctions d'alertes visuelles et sonores. Les dispositifs sensibles seront in fine intégrés dans un démonstrateur (de seconde génération) de quelques dizaines de cm3 avec une électronique simple, qui sera autonome en énergie et qui pourra communiquer toute alerte au moyen d’une liaison radiofréquence.

Des tests sous gaz seront réalisés dans un premier temps sur des simulants des gaz toxiques, puis sur gaz réels chez un des partenaires (habilité pour HCN) et chez un sous-traitant habilité à manipuler l'ensemble de ces gaz toxiques.

Le capteur communicant final sera ainsi capable d'alerter à distance sur la présence d'un des 3 gaz précités.

Coordination du projet

Jean-Pierre SIMONATO (COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE ET AUX ENERGIES ALTERNATIVES - CENTRE DE GRENOBLE) – jean-pierre.simonato@cea.fr

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

IEMN ID3 SEMICONDUCTORS
Id3 ID3 SEMICONDUCTORS
NBC-Sys NBC SYS
CEA COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE ET AUX ENERGIES ALTERNATIVES - CENTRE DE GRENOBLE

Aide de l'ANR 749 489 euros
Début et durée du projet scientifique : - 36 Mois

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