Blanc Inter SVSE 5 - Blanc international - Sciences de la vie, de la santé et des écosystèmes : Physique, chimie du vivant et innovations biotechnologiques

Neurotensine-polyplex outil pour une thérapie génique nouvelle du Cancer Bronchique Non a Petites Cellules – NTS-polyplex

Résumé de soumission

Le cancer bronchique est la première cause de mort par cancer, la survie à cinq an est seulement de 15 à 20 % tout stades confondus. Approximativement 80% de ces tumeurs sont du type histologique non à petite cellules de (CBNPC), incluant les adénocarcinomes, les carcinomes épidermoïdes et à grandes cellules. Les patients de stade II non opérable sont traités par la radio-chimiothérapie. Les autres représentants la grande majorité des cas, reçoivent de la chimiothérapie en soin curatifs ou palliatifs selon l'âge et l'état du patient. Le cancer du poumon est souvent mortel même si la maladie est localisée au moment de sa découverte.
Une méta-analyse de 2008, prenant en compte les nouvelles thérapies a démontré un avantage substantiel de chimiothérapie pour les NSCLC avancés, améliorant la survie de 9 % à 12 mois, avec un taux de survie de 29 % contre 20 %. En raison des changements de la population patients et des traitements utilisés, l'avantage observé reste très maigre. L'impact généralement très limité de traitements actuellement disponibles pour les CBNPC inopérable et la tendance vers peu ou aucune amélioration incite la recherche des nouvelles stratégies thérapeutiques.
Nous avons découvert un complexe ligand/récepteur impliqué dans toutes les étapes de progression tumorale. Neurotensine (NTS), un peptide de 13 acide aminés et son récepteur de haute affinité, le NTSR1, favorisent la prolifération, la survie, la mobilité et l'invasion cellulaire et facilitent la croissance de tumeur et l'émergence de métastases. Le niveau d'expression du NTSR1 est associé avec un mauvais pronostic chez des patients présentant un cancer mammaire de type canalaire, un cancer épidermoïde de la tête et un adénocarcinome bronchique de stade I. Alors que l'expression de ce récepteur est absent dans le tissu normal.
Récemment, la NTS-polyplex, un système de transfert de gène non-viral utilisant l'endocytose du NTSR1 pour faciliter l'entrée dans la cellule de la molécule polyplex portant un vecteur d'expression, a été développé pour évaluer le transfert de gène aux cellules neuronales, et dans des tumeurs expérimentales de neuroblastome. Nous avons démontré que la NTS-polyplex injectée par voie intraveineuse était capable d'atteindre et transfectée les cellules tumorales de neuroblastome. Nous avons observé que la NTS-polyplex est plus efficace pour transfectée les cellules de tumeur que les cellules saines des organes connus pour exprimer le NTSR1. La transfection du gène de la thymidine kinase (HSVTK), un gène de suicide, suivi par un traitement au ganciclovir (GCV) a diminué la taille et le poids de tumeurs neuroblastoma de 30 % à 50 % en induisant une apoptose importantes. Ces résultats concluants soutiennent le développement de cette approche pour le cancer du poumon.
Dans ce projet, nous proposons de caractériser les effets à caractère oncogénique de la NTS sur des cellules de cancer bronchique. Nous proposons d'identifier la population de patient éligible pour une thérapie génétique utilisant la NTS polyplex, pour cela l'expression du NTSR1 sera estimée chez les patients de stade IIIB et IV inclus dans des protocoles thérapeutiques. Nous proposons de développer des tumeurs expérimentales exprimant ou pas le NTSR1 et/ou NTS pour évaluer l'efficacité d'une thérapie génétique, utilisant un gène suicide, ciblant les tumeurs de poumon et leurs métastases. La société de biotechnologie mexicaine, Psicofarma se joint au projet pour transformer ces données précliniques en un produit utilisable pour la thérapie humaine.
La conjonction de recherches fondamentales, translationnelles et biotechnologiques est le point fort de ce projet il est fondé sur la forte collaboration entre les laboratoires français et mexicains et le futur développement de biotechnologie.

Coordination du projet

Patricia FORGEZ (INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE - DELEGATION PARIS VI) – patricia.forgez@inserm.fr

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

INSERM INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE - DELEGATION PARIS VI
INSERM INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE - DELEGATION PARIS VI

Aide de l'ANR 291 730 euros
Début et durée du projet scientifique : - 36 Mois

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