Dispersants et technique de lutte en milieux côtiers : effets biologiques et apports à la réglementation. – DISCOBIOL

Les eaux côtières sont très sensibles en raison de leur diversité biologique et de leur faible profondeur. Or, c'est à leur niveau que se concentrent les activités humaines susceptibles de générer des risques de pollution. Ainsi, les stratégies de lutte antipollution doivent être particulièrement optimisées pour offrir aux opérationnels le maximum de possibilités d'action pour ces zones. A ce jour, les deux grandes techniques de lutte opposables à ce type de pollution sont la récupération mécanique et le recours aux dispersants chimiques. Si la dispersion chimique évite que le polluant se dépose ou persiste durablement sur le littoral, elle conduit inévitablement à une augmentation locale et temporaire de l'impact du polluant (écotoxicité) le temps que le nuage se dissipe (dilue) sous l'effet des courants marins et des turbulences. C'est pour ces raisons que la dispersion chimique est l'objet de restriction quant à son usage dans les estuaires et eaux côtières. Le projet vise à évaluer l'impact des hydrocarbures sur différents compartiments des écosystèmes côtiers et estuariens afin d'y optimiser l'emploi des dispersants.