SEST - Programme Santé-Environnement et Santé-Travail (SEST)

Effets chroniques et mutagènes/cancérogenèses de contaminants de l'environnement évaluées à l'aide de cellule d'un hépatome humain (HepaRG) métaboliquement compétentes – HEPACELLTOX

Résumé de soumission

Il n’existe pas à l’heure actuelle de modèle prédictif de la toxicité chronique de composés chimiques qui nécessitent une activation métabolique chez l’homme. Ce projet vise à valider le modèle d’hépatome humain, HepaRG, qui représente la seule lignée cellulaire connue exprimant des taux de cytochromes P450 comparables à ceux exprimés dans des cultures primaires d’hépatocytes humains, pour l’étude de la toxicité chronique et des effets mutagènes/cancérogènes de contaminants de l’environnement et de l’alimentation. Ces cellules ont comme originalité de pouvoir, à confluence, rester différenciées pendant plusieurs jours puis, lorsqu’elles sont remises en culture, de retrouver des caractéristiques de cellules indifférenciées (cellules souches) pendant une phase de prolifération active avant de se redifférencier à nouveau. Il s’agira de démontrer que des toxiques de l’environnement induisent les lésions attendues consécutives à leur biotransformation (mort cellulaire ou formation d’adduits, altérations chromosomiques) suite à des expositions aiguës ou répétées et que des mutations géniques induites par une exposition brève à un agent génotoxique peuvent conduire après plusieurs divisions cellulaires à l’apparition de clones cellulaires ayant des caractéristiques morphologiques, fonctionnelles et de croissance différentes de celles des cellules non traitées. Une attention particulière sera portée aux effets d’expositins réitérées à faibles doses. Les composés testés incluront des amines aromatiques hétérocycliques, l’acrylamide, le 3-monochoropropane-1,2-diol, la microcystine LR et l’aflatoxine B1 utilisée comme molécule de référence. Ce projet fera appel à des lignées de cellules HepaRG « sauvages » et invalidées pour des gènes cibles du métabolisme de ces contaminants et à des méthodes de mise en évidence d’atteintes cellulaires (apoptose,…) et d’altérations de l’ADN (mesure d’adduits, tests des comètes et des micronoyaux) et à l’analyse du transcriptome. pour la recherche de marqueurs d’exposition. Cette étude devrait aboutir à proposer une nouvelle stratégie d’évaluation des effets chroniques et mutagènes/cancérogènes de molécules chimiques in vitro et à confirmer ou non les effets suspectés de certains contaminants de l’environnement et de l’alimentation chez l’homme.

Coordination du projet

André GUILLOUZO (Université)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

AGENCE FRANCAISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS (AFSSA)

Aide de l'ANR 220 000 euros
Début et durée du projet scientifique : - 36 Mois

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